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Décembre

 





Dimanche 29 décembre 2013
:
   Fontainebleau (77) 30 kms

Mon coach a cru que j'étais parti sans le prévenir le WE dernier mais pas du tout. Le temps quelque peu humide m'a permis d'opérer le FIAT et de démonter la culasse. Mes 2 jours de congés m'ont laissé le temps de tout remonter. Une bonne chose de faite.
Je suis plutôt dispo que frais pour ce dimanche. Jean-Pierre a préparé un parcours technique de 30 kms pour un "retour voiture " à midi. Hum ! Ayant un impératif horaire, je préfère prendre la mienne au cas ou. RVD vers la Faisanderie pour 8h30. J'arrive en peu en avance quand Jean-Pierre, Patrick, Sébastien et Stéphane font leur apparition.
Nous partons vers le rocher de Bouligny avant de rejoindre celui d'Avon. Le terrain est super humide, tout glisse. Heureusement le soleil est présent ce qui nous donne un paysage de tout beauté.
Je ne suis pas très à l'aise sur ce terrain. Je profite donc des traces en queue de peloton. Malgré je n'hésite pas à passer quelques fois à pieds. J'ai assez donné côté chutes pour 2013. Jean-Pierre a une pensée émue pour le trou d'arbre qui l'a mis au tapis la semaine précédente.
Nous passons dans des endroits que je n'ai pas l'habitude de fréquenter. Une super côte en caillasse dans le Haut Mont est vraiment difficile à négocier. Je pose le pieds 2 fois vers le sommet.
Nous empruntons un chemin plus "accessible" pour rejoindre le Long Rocher. Effectivement, par celui là, nous n'avons pas besoin de nous accrocher aux branches, juste porter le vélo sur le dos !
Pause ravitaillement au sommet. Nous rejoignons les Etroitures. Dans un sentier quelque peu encombré de racines humides, Patrick se couche sur le vélo de Stéphane qui était pourtant devant (c'est compliqué le VTT). Douleur au poignée sur le coup qui s'estompera rapidement ! Le passage dans les Etroitures n'est pas celui que je préfère. Je n'ai même plus le courage de remonter sur le vélo pour faire les quelques mètres qui nous séparent des prochains rochers. Je fais quasi toute cette portion à pieds. C'est du bof !
Nous arrivons sur la fameuse dalle. Seul Patrick veut se risquer aujourd'hui.On le met en garde des racines humides et du gros rocher qui l'attendent à la réception. Rien de le décourage, il s'élance, la descente est excellente, la réception un peu moins. Il n'y a pas d'autre choix que de freiner sur les racines humides pour ne pas ce prendre un gros rocher de face. C'est donc d'un roulé boulé maitrisé et magnifique dont nous gratifie Patrick. L'heure tourne. Il est presque 12h et nous n'avons fait que 20 kms. Je profite de la route du Chêne Pringuet pour quitter la troupe du jour et regagner les voitures. C'est chose faite une petite demi heure plus tard. Je SMS à JP et rentre au plus vite.
Une petite sortie de 30 kms trop technique à mon goût ce qui à l'air d'être à l'inverse des autres concurrents et à la mode actuellement.   
 

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Dimanche 15 décembre 2013
:
   Fontainebleau (77) 30 kms

Le fait d'être tombé en panne devant la maison (super!) m'a obligé à ranger mon garage pour éviter de se geler dehors le nez dans le moteur. 50% du parc étant inopérationnel, il était urgent de s'y mettre. Après enfin avoir trouver le problème sur la Citroen (Unité d'injection) je m'attèle à faire l'entretien courant le WE d'après, le coach n'étant pas. (Distrib, pompe à eau, joint cache culbuteurs, tous les filtres, vidange, jauge à essence, etc...). Fin de matinée dimanche, la Citroën sort du garage prête à rugir de nouveau sur l'asphalte.Dans la semaine, la FIAT prend sa place pour une opération à coeur ouvert programmée le WE suivant : le joint de culasse.
J'accepte la proposition du coach pour ce dimanche. il a une contrainte, retour impératif à 11h30 aux voitures. Impec ça m'arrange, la mécanique m'attend ! Rendez vous sur le parking de la Faisanderie. Franck, Marco et Bruno nous accompagnent.
Nous traversons le Long Boyau avec nos piolets et le vélo sur le dos. Un bon échauffement mais les sourires sont au rendez vous. Nous rejoignons l'aqueduc. Les genêts qui bordaient le single et qui en faisaient son charme ont été coupés. D'ailleurs, tout est fauché sur une bande de 10 mètres.
Près de la départementale se tient une course d'orientation ce qui nous impose un petit détour très sympathique par la gauche de l'aqueduc.
Nous progressons sous un beau soleil que nous avons parfois en pleine face. Malheureusement, je n'ai pas pris les bons verres. Jean-Pierre emmène le groupe dans l'ascension du Mont Morillon. Puis c'est le passage dans le rocher "technique" d'Avon toujours aussi agréable malgré les racines glissantes.
Nous suivons Jean-Pierre. Lui seul à la trace (si si on rentrera à l'heure). Il est donc idéalement placé pour grimper le mont Andart tout comme la Butte Monceau, dorénavant un haut lieu de l'attaque en règle. Je ne suis pas décidé à le laisser faire et je remonte un peu tard de l'arrière du peloton. Marco et Bruno ont déjà accélérés. Je suis dans leurs roues quand j'arrive à la hauteur de Jean-Pierre, qui, comme par hasard, en profite pour perdre une manivelle. Bruno et Marco s'amusent à se bloquer le passage. J'en profite pour passer mais Marco me reprendra avant le sommet, trop fort ! Nous en sommes quitte pour redescendre regarder Jean-Pierre réparer.
Rebelotte après Avon avec la manivelle de JP.. Franck place une belle attaque de..... 20 mètres dans la Croix d'Augas avant d'être repris. Courageux le Franck ou inconscient vu le plateau du jour !
Petit passage près des bosses de "Xavier" avant de regagner par le Mont Ussy. Il est 11h30 pétante lorsque nous arrivons sur le parking. Mais ça je vous l'avais déjà dit ! Jean-Pierre lui même n'en revient pas. Une petite sortie bien sympathique pendant laquelle nos 3 amis n'ont pas arrêté de se chamailler.   
 

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Dimanche 01 décembre 2013
:
   Milly (91) 50 kms

Jean-Pierre propose la Gâtinaise ou une rando maison au départ de Milly. L'assemblée des concurrents disponibles optent pour Milly. Un parcours qui n'est sans me rappeler quelques souvenirs, bons (Notre connaissance avec Franck) comme mauvais (une rando de convalescent !!). Mais en tout cas parcours agréable. Nous retrouvons Olivier, Ludovic, Michel, Patrick et Sébastien qui a enfin un WE de libre.
Départ traditionnel par le chemin de la Roche qui tourne jusqu'à Arbonne. Le tracé est assez roulant avant le Rocher des Sablons. Je me laisse surprendre par une horde de sangliers à quelques dizaines de mètres devant moi. Je stoppe en attendant que toute la famille passe.
Nous arrivons au Rocher de la reine, l'attraction principale de cette sortie. Je colle difficilement Sébastien qui suis Olivier; j'essaie de rester dans sa roue et de profiter de ses trajectoires. Leurs niveaux techniques ne me laissent pas de répit mais je m'accroche jusqu'au bout. J'ai les bras en peu en compote !
Nous redescendons du Rocher mais nous ne sommes que tous les trois. Arrêt obligatoire mais toujours personne. Je m'informe auprès d'un vététiste qui passe devant nous : il les a croisé ! euh croisé ? oui ils remontaient. Bon on attend bien sagement. En fait Jean-pierre a perdu une manivelle.
Nous croisons des concurrents de la Gâtinaise pas très heureux de nous trouver à contresens. Il faut dire qu'on ne pouvait pas les croiser à un plus mauvais moment, le long de l'autoroute.
Nous traversons les 3 pignons par tracé qui ne me rappelle pas grand chose mais vraiment très bien, avec des passages sablonneux infernaux. Patrick toujours en proie avec des difficultés mécaniques casse sa chaine.
L'heure tourne et il décide de nous quitter vers la Croix Saint Jérôme pendant que nous continuons vers la plaine de la Charme. 
Ce parcours roulant change des dernières sorties assez techniques (pour ma part). Ce qui me satisfait et me permet d'être enfin dans le rythme. Olivier n'est pas le dernier à en remettre une couche.
Ca commence à coincer derrière mais je continue et j'attaque la montée de Coquibus ou Jean-Pierre avait voulu me suicider ! Je le vois revenir dans le dernier virage mais je reste sur mon rythme. Il me dépasse avec un large sourire peu avant le sommet.
Nous attendons le reste du groupe pour mieux repartir. Je donne tout ce que j'ai jusqu'à l'arrivée. Je sens quelqu'un dans ma roue. Probablement Jean-Pierre qui arrive au parking en même temps que moi. Il est en forme  !
Une super sortie "roulante" de 50 kms comme je les aime.
 

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Novembre





Dimanche 24 novembre 2013
:
   Barbizon (77) 39 kms

Direction Fontainebleau pour ce dimanche. La température est fraiche mais le soleil est au rendez-vous, tout comme une douzaine de participants. Sacré brochette sur le parking ce matin. Et nous ne sommes même pas les derniers (eh oui).
Comme annoncé depuis quelques semaines, Jean-pierre sort enfin l'arme fatale du coffre. Petit tour de vérification et il revient à la voiture avec........une manivelle à la main. Fatale......l'arme ! En deux tours de clef la manivelle est remontée. En espérant que cela tienne, car il n'a pas la clef Shim...qui va bien.

Vous avez dit............FATALE

Barbizon_24112013.jpg

Bastien et Patrick sortent également des 29 carbone flambant neufs. Décidement, mon CANYON va bientôt faire "authentique" à côté de toutes ses nouvelles montures.
Bruno arrive a son tour et nous partons par l'allée aux vaches. Autant dire, que nous rentrons dans le vif du sujet immédiatement. Nous traversons les Plâtrières d'Apremont et nous rejoignons les Hauteurs de la Solle. Descente technique vers l'Hippodrome ou nous opérons à un petit regroupement. Nous remontons vers Cassepot pour redescendre vers la Croix d'Augas on nous admirons le Xavier show. Tout le monde en profite pour affectuer une pause ravitaillement en regardant le spectacle. Xavier nous quitte (il doit rentré de bonne heure) pendant que nous repartons.
Nous remontons sur Dénécourt. En compagnie de Marco, j'attends Franck dans cette partie technique. Le gros de la troupe a déjà filé. Il me semble les voir vu tourner à gauche en bas de la route d'Aumale. Franck arrive et nous repartons. La trace tourne à droite et non à gauche. Je suis la trace. Malgré la longue ligne droite de la route du rocher Cassepot , nous n'apercevons personne. Bizarre ! Je hausse le rythme afin de ne pas passer pour un rigolo (Mister Marco is here) mais toujours personne. Nous continuons sans perdre de temps jusqu'à Samois. Nous jardinons un peu. Le tapis de feuille est épais entre les arbres à cet endroit. Le nez sur le GPS, la roue avant s'enfonce et butte sur une branche. Et hop parterre ! Comme quoi avec un 29, il faut rester vigilant.
Petit coup fil à Jean-Pierre. Ils sont tout près, ils viennent de passer la tour. Nous les retrouvons quelques minutes plus tard. Ils avaient bien tourner à gauche et probablement couper un bout de la trace. Tout le monde pensait que l'autre était devant ! Franck et Marco ne tarde pas à nous quitter pour ne pas rentrer tard.
Puis c'est le magic single de plus en plus emprunté, vtt, promeneurs. La montée de la Butte Saint Louis nous met tous pied à terre. Mais Bastien et Jean-Pierre sont plein de ressource aujourd'hui. Ils essaient à plusieurs reprises mais rien à faire. Je m'égosille à leur dire d'appuyer sur les pédales ! Jean-Pierre butte sur la dernière racine, il sort de la trace sur la droite et, dans un dernier soupir, se couche dans la fougère.
Haut lieu des défits, le passage Remiront se présente devant nous. Une partie tente à gauche l'autre à droite dont Patrick et, avec brio, arrive jusqu'en haut. Bravo ! J'essaie de faire de même mais je ne passe pas les dernières racines.
Avant d'attaquer le single en dévers, nos deux irréductibles du jour tentent de passer une portion montante en sable. Même scénario qu'aux vestiges. Et hop une deuxième "JPrade", à droite toute dans les fougères.
Dans le single suivant Patrick ne voit pas une branche et se fait sonné. Son casque tout neuf a pris un bon coup.
Suivant les contraintes horaires de chacun, le groupe se scinde en deux dans les Longues Vallées. Je continue donc avec Bruno, Patrick et Jean-Pierre qui nous a mis une énième difficulté (l'arme fatale sera passée partout aujourd'hui), la montée des Longues Vallées. JP passe, Bruno cale au milieu et Patrick se couche sur un matelas de feuille. J'arrive finalement en haut sans poser pieds. Surprise sympa, nous retrouvons l'autre groupe qui espérait bien nous voir tous à terre. Eh bien perdu !
Nous prenons le chemin du retour par le Rocher Cuvier Chatillon. J'y vais de bon coeur dans une descente caillouteuse. Je me laisse surprendre et prend de la vitesse. J'ai juste le temps de me glisser derrière la selle pour ne pas perdre le contrôle. Ouh c'était chaud. Bruno, lui,  est à l'aise en descente quand soudain, Jean-Pierre, dans sa trace juste derrière, plante la roue avant en passant un rocher et passe par dessus. (Je vous avais prévenu, même en 29). Il se relève sans encombre. Nous finissons à bonne allure par la route du Luxembourg puis celle des Artistes pour rejoindre le parking..
Un parcours technique de 40 kms dans un groupe relevé. Avec l'enchainement des WE, je commence à reprendre un peu de rythme. Il était temps. Malgré quelques "couchages" tout au long du parcours, je dois admettre que je commence à m'habituer à ma nouvelle hauteur de selle. Fontainebleau est toujours aussi agréable
  

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Dimanche 17 novembre 2013
:
   Barbizon (77) 43 kms

Les Dieux de la météo n'étant pas avec moi, je délaisse les travaux extérieurs pour ceux d'intérieurs, ce qui n'a pas échappé à mon coach "Maintenant tu vas pouvoir rouler en peu plus !". Donc deuxième WE consécutif à Fontainebleau. Le gratin de Barbizon était présent : Bastien, Xavier, Patrick,Michel, Philippe, Stéphane, Jean-Pierre. Une pensée pour  l'escapade du Petit Prince que nous delaissons cette année. Le temps pluvieux de ces dernières semaines nous a laissé songeur sur l'état de la forêt de Marly.
Après plusieurs semaines, Jean-Pierre a enfin reçu, la veille, son arme fatale.....numéro 15, y parait que c'est la bonne !. Mais problème d'axe de roue lors du montage, elle restera au garage ce WE. Déception du public sur le parking de Barbizon à la sortie du vélo de la voiture.
Le parcours fait le tour de Fontainbleau mais dans le sens inverse de la pendule. Nous partons donc par l'allée des Vaches avant le longer les platrières d'Apremont. J'ai gardé la même hauteur de selle que la semaine dernière. J'ai l'impression d'être un peu haut perché mais il faut bien se faire une raison. Au fur et à mesure des kilomètres cette sensation s'estompe. L'idée me sort de la tête et laisse place au pilotage. Je reste tout de même concentré lors des arrêts.
Nous passons par Franchard puis le long Boyau pour rejoindre le parcours motocycliste de la gendarmerie. Je ne suis pas trop emballé par la piste noire, tout comme Patrick d'ailleurs. Nous attendons que le reste du groupe finisse de s'amuser.
Pour passer au sud de Fontainebleau et longeons le rocher de la Salamandre sur la vanne des eaux. Comme d'habitude, les genêts sont  denses. Il faut tenir le cintre avec fermeté sur cette portion. Nous attaquons la montée du Mont Morillon puis le Rocher des Demoiselles....les premières grosses difficultés de la journée. Je ne m'en tire pas mal et j'arrive à rester dans la roue de Bastien. Les longues semaines d'arrêt se font cruellement sentir.
Puis le rocher d'Avon s'offre à nous. Technique mais pas trop de jardinage. Vraiment très sympa ce coin surtout dans ce sens. Nous passons par le Mont Andart et la butte Monceau ce qui nous vaut 2 belles montées. J'hésite à rester sur le 36 pour la première. Erreur ca passait sans doute. en danseuse, je pense.  Je ne fais pas la même erreur sur la deuxième.
J'ai des petits soucis de dérailleur arrière. Je profite des lignes droites pour ajuster la molette mais pas d'amélioration, quand, je me rends compte que je m'évertue à utiliser celle du dérailleur avant, ce qui me vaut une moquerie du coach, tout comme le retard dans mes CR.  1/2 tour et tout rentre dans l'ordre.
Nous poussons jusqu'au Carrefour de la Tour Dénécourt avant de revenir vers la Croix d'Augas et  les bosses de Xavier. Nous sommes admiratifs devant ses sauts. Assez confiant Stéphane s'élance à son tour avant de.....bifurquer au dernier moment avant le premier tremplin. Trop raid ! Jean-Pierre aurait bien essayé aussi mais il n'avait pas le bon vélo !
Bastien nous quitte pour faire une boucle vers le Mont Ussy.
Nous nous dirigeons vers Cassepot et tous ses petits chemins techniques et agréables. La dernière descente est royal. Nous stoppons avant de traverser la nationale. Il manque Michel à l'appel et il n'est pas équipé de GPS. Je reviens sur mes pas mais je l'aperçois.
Nous prenons le chemin du retour par la Grotte aux Cristaux. Passé le carrefour de Belle Croix, j'accélère un peu le rythme en compagnie de Philippe, Olivier et Stéphane. Nous sommes en terrain connu. Je passe de justesse les cailloux proche de la mare aux liqueurs. Sous l"impulsion le pneu arrière s'écrase littéral en redescendant une grosse pierre. Après quelques mètres le vélo a gardé sa stabilité ouf !
Le groupe s'est scindé en deux. Au carrefour de la Tillaie, nous décidons de continuer (Jean-Pierre a un GPS). C'est reparti de plus belle sous l'impulsion d'Olivier (on l'a connu bien loin de son niveau actuel le OLIV).
Dans le désert d'Apremont Philippe est resté dans ma roue. Impossible à décrocher, le bougre. (c'est une bonne recrue à St Michel) Je commence à payer mes efforts. Heureusement, nous sommes sur la route de Barbizon et le parking est en vue. Olivier puis Stéphane arrivent à leur tour. Puis le reste du groupe, ils ont été obligés de s'arrêter suite à une crevaison de Michel.
Très belle sortie sous un ciel resté couvert et 6 degrés, au départ comme à l'arrivée. 43kms à l'arrivée. Un parcours que j'ai préféré à la semaine dernière. Peut être du au fait que je reprenne un peu de rythme.
  

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Dimanche 10 novembre 2013
:
   Barbizon (77) 37 kms

Il a plu quasi toute la semaine. Une fenêtre météo favorable est prévue dimanche vers 9h30. Bastien et Xavier propose un parcours corsé en début de matinée et Jean-Pierre, un cool, un peu plus tard.
Le temps me dit de ne pas sortir mais je cède quand même. Donc départ sur place à 9h30. Nous sommes plus nombreux que prévu au départ Olivier, Philippe, "un" Alain, Patrick,  Eric, Marco, Franck et Sébastien. Bon, en gros, que du lourd (non je ne parle pas que de Franck -:) N'ayant pas rouler depuis un bout de temps, je vais faire de la figuration.
La trace d'aujourd'hui est standart, ce qui me convient bien.
Nous partons par le Rocher Cuvier Chatillon afin d'aller récupérer le single en dévers. Je me couche 2 deux fois, impossible à déclipser. Mes chaussures, les cales et les pédales sont toutes neuves. La première côte me fait déjà mal aux jambes.
Le single est moins glissant que je ne le pensais malgré la pluie de ces derniers jours. Nous passons par la table du Grand maitre puis la butte Saint Louis. Eric et Patrick "m'insulte" de "crapeau" me voyant assez bas sur la selle. Vexé, je m'arrête pour la remonter de plusieurs centimètres. Ouh là ! ça fait haut et mes pieds peinent à toucher le sol. C'est la bonne position me marmonnent ils. Bon OK.
Je roule mais je ne suis pas trop à l'aise et commence à sentir une douleur dans le bas du dos. Point sensible et rien d'étonnant.
C'est maintenant le magic single toujours magic mais beaucoup de monde. Je suis en compagnie de Franck, et d'Alain qui commence à marquer le coup. Nous montons vers Dénécourt mais la tête du groupe est déjà reparti. Au carrefour Jean Bart , le tracé fait une boucle en huit sur la gauche. Le nez dans le guidon, je loupe la trace sur le GPS et continue. Je ne m'en aperçois qu'un kilomètre plus loin. Je consulte mon GPS et propose que l'on fasse demi tour. Franck a une bonne idée. Nous allons faire la boucle en sens inverse pour les retrouver. Bingo ! nous tombons sur eux 10 mn plus tard.
L'heure a tourné et l'équipe AAOC préfère rentrer directement. Nous repartons chacun dans un sens. Pour nous, direction le Rocher Cassepot puis la Grotte aux Cristaux. Je roule avec Jean-Pierre. Nous prenons après la grotte au lieu avant et faisons quelques détours. Je pense que le groupe est devant et Jean-Pierre le contraire. Il a raison, ils nous rejoignent après le Carrefour de Belle Croix.
Dans les platrières d'Apremont, nous délaissons la trace GPX et suivons celle d'OLIPIC, ce qui nous vaut une belle montée avec le vélo sur le dos.Nous retrouvons enfin notre chemin habituel pour regagner les voitures. Une belle sortie avec de belles parties de jardinage.....trop à mon goût. 37kms au total. Les pilotes sont auusi mouchetés que les VTT.

  

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Octobre





Dimanche 20 octobre 2013
:
   Barbizon (77) .. kms

CR à venir

  

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Septembre





Dimanche 22 septembre 2013
:
   Forêts de Sénart  (91) 40 kms

Tout le monde est quasi off ce WE et ça m'arrange assez bien, voulant profiter des derniers jours de beau temps pour continuer des travaux extérieurs. Malgré tout Jean-Pierre envoie un parcours sur Fontainebleau. Patrick a prévu de faire le déplacement. Les dernières sorties m'ont fait levé tôt ou rentré tard, je choisis l'option "tour dans le coin", 2 heures max.
Il fait doux quand je pars vers les 9h. Je choisis un tour que l'on faisait avec Philippe L. Départ vers Athis puis Ablon. Le passage de l'écluse est réouvert depuis peu, après 3 ans de fermeture. J'enjambe la Seine pour rejoindre Vigneux puis la forêt de Sénart.
A ma grand surprise il y a plein d'humidité et de grandes flaques d'eau. Il faut slalomer pour éviter le bain de boue. N'ayant pas prévu de passer mon après midi à nettoyer, je décide de rester sur les grands chemins praticables.
Avec l'humidité, il fait frais dans les parties sous bois. Je pensais rouler sous un grand soleil, perdu !
L'heure tourne et je prends le chemin du retour. Le ciel s'est définitivement couvert. Je fais un crochet par le port aux cerises avant de rentrer.
Timing tenu ! Il est 11h lorsque j'arrive à la maison avec à peine 40 kms au compteur. La journée peut commencer !
  

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Dimanche 15 septembre 2013 :
    La Rando des Renard à Montigny le Bretonneux (78) 60 kms

Hazard du calendrier, encore une grosse rando ce WE de prévu, la Rando des Renards. Décidemment !
Inscription obligatoire par Internet (Ca commence à m'agacer ce principe). La pression du coach fait encore effet et je m'inscris dans la semaine. D'ailleurs j'invite les organisateurs de Guerville à contacter ceux de Montigny car il n'y a pas de facturation supplémentaire dans leur système.
Je commence à le regretter samedi. Après avoir fait de l'enduit extérieur toute la journée sous la pluie, elle redouble le soir. Et p%*$ d'inscription ! Impossible de ne pas y aller. Normalement beau temps prévu le dimanche.
Effectivement le temps est clair lorsque je me lève. J'en profite pour filer un coup de lissage sur mon muret avant de partir. Mais Jean-Pierre est à l'heure et je ne dispose pas des 10 minutes de retard habituelles. Je finis malgré tout et file me préparer pendant qu'il met mon vélo dans la voiture.
JP m'a apporté un module bluetooth externe. Nous profitons du trajet pour paramétrer mon  smartphone. On éteint les appareils après s'être assuré que tout fonctionnait.
Sur place, nous nous activons mais au moment de laisser la voiture, le pneu arrière de JP est quelque peu dégonflé. Vu le temps du samedi, il a préféré prendre une autre roue équipé d'un pneu plus "boue" que les autres mais qu'il n'a plus utilisé depuis cet été.
Bastien et Sébastien sont déjà sur place. Sébastien est équipé comme un membre du PGHM. On connaissait ces intentions de vouloir faire un raid sur plusieurs jours, mais nous n'avions pas compris que c'était aujourd'hui confused.
Nous partons par une piste cyclable. J'allume mon Smartphone et mon GPS. Le smartphone n'arrive pas à communiquer avec le module externe,( je le remets en normal tout en roulant). Mon Garmin va mettre 5kms à se caler. Il est de plus en plus fatigué. J'ai enfin accès au données du jour, km/h, vitesse, etc. ouf.
Le départ par la forêt de Port Royal me rappelle immédiatement la JR. Le terrain est bien humide avec des passages boueux. Une flèche indique "Technique" à droite "Facile" tout droit. Ne voulant pas prendre un bain de boue dans l'immédiat ou faire des glissades dans tous les sens, je choisis la deuxième option. Du coup je dépasse la douzaine de concurrents dont mes 3 collègues du jour. Je ne suis pas inquiet sur leur vitesse de pointe et ce sont 3 avions qui me déposent quelques kilomètres plus loin. Je continue mon rythme...pépère, surtout que ça ne va pas trop mal aujourd'hui. Autant être honnête, c'est tout plat pour le moment. Vu mes performances des WE derniers, j'ai repris l'entrainement, j'ai remis un fût dans la pompe, c'est Open-bar !
J'arrive au premier ravitaillement, au Mousseau, derrière Sébastien, que j'avais en visu. (Nous retrouvons Bastien et JP). Il est enfin chaud et enlève plusieurs couches et se retrouve ...en tenu d'été. Quelle métamorphose !
Mon compteur indique 14kms. En réalité nous en sommes à 20. Le ravitaillement n'est pas un festin mais je grignotte quelques victuailles
Au moment de repartir Jean-Pierre s'aperçoit que son pneu est de nouveau dégonflé. J'en profite lâchement  pour partir et prendre un peu d'avance. Malgré quelques singles, le tracé est globalement assez roulant. On nous avait prévenu sur les forums, l'ONF est passée par là. D'ailleurs, au passage, on ne la remercie pas ! Cela se confirme, dans les Cinq Cents nous resterons sur le GR 1C (j'espère ne pas l'avoir trop détérioré). Nous passons par de belles grimpettes.....connues dans lesquelles beaucoup sont à pieds ce qui m'oblige à faire pareil. Dommage certaines étaient accessibles avec le sable tassé par la pluie d'hier. Je roule mais le trio ne m'a toujours pas rattrapé. Si j'avais su je ne serai pas parti en avance.
J'arrive au 2ème ravitaillement à Chevreuse. Alors là, très bien : Rillette, saucissons, fromage, ships.  Bastien arrive et me donne l'explication, Sébastien a creuvé. Pas grave, je retourne au buffet. J'ai fini mon repas quand ils arrivent. Avant de repartir, je passe ma pompe à Jean-Pierre, celle de Sébastien ou la sienne à rendu l'âme, pour de nouveau regonfler.
Nous repartons. J'ai un peu de mal sur la portion de route près de la Maison du parc. La pose a été longue. Bastien et Jean-Pierre sont déjà devant. Je roule avec Sébastien.  Un bonne côte (chemin de la Jean Racine) dans  le bois de la Roche Couloir me laisse peu de temps de répit. Elle est longue. Je prends mon rythme de croisière. Je reviens sur les 2 fuyards, l'un à droite l'autre à gauche, quand j'ai l'impression que notre Finisher va attaquer...et non, je passe entre les 2 et c'est Bastien qui accélère. Je reste sur mon rythme pour ne pas me griller. On enchaine sur une deuxième. En haut, je ne vois personne dans les lacets. Pourtant, ils étaient juste derrière. Je continue à l'aspiration d'un groupe rouge et noir que je rattrape. Je m'attends à les voir revenir mais personne zut !
A 10 kms de l'arrivée, je vois un panneau "Ravitaillement à 100m". Mais" qu'est ce qu'il fout là" me dis je. J'hésite et je ne m'arrête finalement pas.
Les kilomètres défilent. Me voilà dans les 5 derniers et dans un super single. Mais le niveau technique des participants est moindre que la semaine dernière et je fais régulièrement la queue comme tout le monde sauf dans la dernière grosse montée ou je demande gentiment que l'on se pousse. Le 29 fait merveille devant les participants qui n'y croyaient pas.
Je ne vois pas Bastien à l'arrivée. J'attends 10 mn avant d'aller chercher mon sandwich et une Heineken, mon camel est vide et j'ai soif. Mais ils n'arrivent toujours pas, lorsque qu'1/4 d'heure plus tard, je les vois enfin. Cette fois c'est JP qu'a été obligé de mettre une chambre.
Après avoir eu un beau soleil, le temps s'est couvert. Il est temps que nous rejoignons la voiture. Mais le sort s'acharne sur les pneus de Sébastien, l'avant est à plat. Je sors ma pompe pour qu'il puisse regagner sa voiture.
Une rando a ma taille aujourd'hui avec beaucoup de roulant. Le terrain a été tout à fait convenable. Un peu de boue au début puis vers la fin. Je m'attendais un  remake de la JR mais non. Bon balisage et bon 2ème ravitaillement. Malheureusement, les crevaisons du jour m'ont fait quasi rouler seul.


  

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Dimanche 08 septembre 2013 :
    La Guervilloise à Guerville (78) 50 kms

Deux rando sympa le même Week-End, Saint Arnoult et Morigny, une rando "jeune" découvert l'année dernière. Mais Jean-Pierre m'en propose un troisième à côté de Mantes la Ville, La Guervilloise. Contrairement à moi, il est super motivé pour y aller. Mais pourquoi donc ? Il a découvert ce terrain l'année dernière. Malheureusement pas à la bonne époque, archi boueux. Il s'était promis de revenir sur cette année. De plus, c'est l'une des rando préféré de notre ami Pédalator. J'en profite pour souhaiter un bon rétablissement à Madame, qui a chuté gravement il y a peu.
Donc le coach me contacte dans la semaine pour connaitre mes intentions car les inscriptions se font par Internet, ce qui me gonfle un peu et  coute 0,99€ de plus. Je me tâte car cette rando n'est pas de tout repos et j'ai eu du mal à finir la semaine dernière la Ballancourtoise. Les longues semaines d'arrêt pèsent. La machine a du mal à retrouver son rythme de croisière. Je scrute également la météo et je me m'inscris le dernier jour. Je commence à le regretter quand, samedi, JP m'annonce l'heure du départ : 6h40. Alors là, le dimanche s'annonce vraiment difficile.
Je prépare mes affaires et vérifie la pression des pneus notamment de l'Ignitor monté en début de semaine. Je décide de reprendre mon camel en espérant qu'il ne me pose pas trop sur les épaules. Ma crevaison de la semaine dernière me laisse "penseur" et je décide de prendre 2 chambres au lieu d'une.
Départ aux aurores comme prévu. Je suis déjà fatigué alors que nous sommes dans....la voiture. Nous retrouvons sur place Bastien, Sebastien, Patrick et Eric. Nous filons retirer notre plaque  de cadre avant de partir. Un plateau de choix aujourd'hui qui va probablement me reléguer au niveau spectateur.
Je roule en compagnie de Sébastien, quand après 1,64 kilomètre exactement, un concurrent nous passe et nous informe que probablement un de nos potes à un problème. On stoppe et effectivement Patrick arrive à côté de sa machine de guerre. Il a voulu dégonfler son pneu arrière mais c'est l'obus de la valve qui est venu, de plus il n'a pas de pompe. Il est déjà en colère. Nous n'avons pas de pince pour remettre et resserer l'obus. Patrick le remet à la main et Seb sort sa pompe. Petite pompe mais avec un flexible. Le pneu est vite regonflé mais l'obus reste accroché au flexible au moment de le dévisser. Donc retour à la case départ. Je sors ma pompe. On se relaie pour gonfler. La pression tient, on peut repartir. Nous retrouvons, un peu plus loin, le reste de l'équipe qui nous a attendu.
Le vrai départ est donné mais je ne peux déjà pas suivre le rythme. Ca promet !
Jean-Pierre m'avait prévenu, c'est le paradis des singles à t'en faire tourner la tête. Et effectivement le premier ne tarde pas. Je suis un concurrent qui sort un peu large d'un virage et c'est la chute. Il faudra être prudent. Ca tournicotte sans arrêt. Je fais attention avec mon cintre de ne pas rester accrocher.
Je continue à mon rythme quand j'entends un méchant pshitt à l'avant. J'aperçois le préventif s'échapper et entends une petite voix sous mon casque "Laisse le faire son effet". Je continue donc et tout rentre dans l'ordre après plusieurs tours de roue. La troupe "Elite" s'est arrêté. Bastien est victime d'une crevaison. Je décide de continuer.
Bastien me rattrape juste avant le premier ravitaillement. Je regonfle mon pneu pendant que les autres arrivent. Je fais un gros ravitaillement en espérant que ça aille mieux. Tout le monde repart donc de plus belle et je les vois s'éloigner, impuissant. Ca ne va pas mieux mais ce n'est pas pire. En fait, je ne sais pas trop car peu de candidats me doublent, pourtant, mon rythme n'est vraiment pas extraordinaire.
Le tracé est digne des cadoles, petites montagnes russes et pierriers à gogo. Je suis agréablement surpris, le 29 est vraiment à l'aise sur ce type de terrain. Malgré tout, je préfère mettre pieds à terre dans certaines épingles à 90°. Une superbe montée ponctue l'arrivée au 2ème ravitaillement ou tout le monde est là. Patrick et Bastien ont crevé dans cette partie !
Nouveau mur peu de temps après le ravito. Patrick a du mal à reprendre le rythme. Eric file avec Jean-Pierre dans sa roue. Décidément il pète la forme le coach. Je les aperçois un long moment avant de les perdre de vue.
De nouveaux pleins de singles, ca tournent dans tous les sens. La végétation est dense.  Il faut faire attention ou mettre les roues, aux branches, au terrain, au balisage. Je commence à marquer le coup. Mon guidon accroche un arbre et m'envoie dans le décor. Je me couche sans gravité mais un signe que je prends au sérieux. Je redouble de vigilance. Patrick en profite pour passer. Peu de temps après, je sens que ça Klaxonne. Je me gare et laisse passer 3 gars dont Sébastien.
Quand on pense que c'est enfin fini, les singles recommencent. Bizarrement, j'ai mon compte et je suis pressé d'en finir. Ouf ! enfin la dernière descente vers le dernier ravitaillement à ...500m de l'arrivée. J'aperçois Patrick et Seb sur la route qui remonte vers le départ.
J'arrive....euh.... fatigué. Je vais chercher le sandwich final mais il a du mal à passer.
En tout cas un super parcours avec un temps idéal, mais probablement impraticable en cas de pluie. Les ravitaillements au top, le balisage impeccable. Un nombre incalculable de rubalises. Le moindre petit chemin est exploité. Bravo à l'organisation. 52kms au compteur en 4h30.
Côté rassurant, pas de douleurs particulières. Le rythme cardiaque a été impec à ma grande surprise.....reste ...le moteur à remettre en route ou plutôt le turbo, qui est à l'agonie. Difficile d'enchainer les WE avec plus de 1000m de D+ et si peu de kilomètres dans les jambes.

CR de KHS91 et Pédalator

  

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Septembre




Dimanche 01 septembre 2013 :
    La Ballancourtoise à Ballancourt (91) 59 kms

Mise à part quelques sorties dans le coin, je n'avais pas fait de rando depuis ma chute en mai dernier. Tout le monde s'était donné rdv ce WE pour la Ballancourtoise. Nous retrouvons sur place, le Team AAOC, Christophe, Eric, Marco et même Monsieur Franck himself, une représentation de St Michel, OLIPIC, Yann, Michel,... ainsi que Bastien, Patrick et Sébastien. Du beau monde que j'ai plaisir à voir ou à revoir.
Je m'inscris sur le 70 qui me parait quand même beaucoup...pour une "reprise". Le parcours fait des boucles, on avisera si besoin.
Je laisse les fous furieux partir devant et roule en discutant avec Sébastien. Il y a beaucoup de kilomètres à faire. Petit rythme pour démarrer et pour chauffer.
Après seulement quelques kilomètres, je retrouveJean-Pierre, arrêté en train de regonfler. Je stoppe puis voyant que tout est Ok, repars pour prendre un peu d'avance. Un peu plus loin, le Team AAOC s'est arrêté également pour l'attendre. Je fais un arrêt éclair. Ils me rattraperont sans problème. J'ai toujours mon coupe vent sur le  dos, ce qui me vos quelques moqueries, n'est ce pas Christophe !!
Sébastien m'accompagne. Personne ne revient sur nous rapidement.
J'ai fait 17 kms lorsque je sens un flottement à l'arrière. Le ravitaillement ne doit pas être très loin mais je ne prends pas de risque et m'arrête pour regonfler, pendant que Sébastien continue. Quelques coups de pompe suffisent mais j'entends une fuite sur le flan du pneu. J'applique les consignes du caoch à la lettre, je couche le vélo, fais tourner la roue pour que le préventif fasse son effet. Je repars. Marco, Christophe et Eric me double. J'arrive au ravitaillement et le fameux gâteau de semoule. Patrick emprunte la pompe à pied de l'organisation. Je fais pareil en espérant que le préventif se mette au boulot. Tout le monde repart. Je reste avec Patrick pour attendre Jean-Pierre qui....n'arrive qu'au moins 25 mn plus tard.. Je me goinfre de semoule en attendant, ca va c'est pas trop pénible ! Il nous raconte ses mésaventures, pneu déchiré sur le flan et impossible à enlever pour mettre une chambre. Michel H. l'a aidé. Il arrive d'ailleurs à son tour. L'heure tourne, il est déjà 10 heure et nous n'avons fait que 20 kms.
Michel part un peu en avance. Nous le suivons à quelques minutes. Peu de temps après, je sens encore un flottement, p%£$¨%%*ù de préventif de m%µù%£ù. Je m'arrête et m'apprête à mettre une chambre. Refus catégorique du coach. Fais moi confiance ! Bon je n'insiste pas ! On regonfle et on met une rustine à l'extérieur du pneu. Et miracle, ca tient au moins....5 kms. Nouvelle arrêt, cette fois pour la chambre. En un éclair, Patrick m'enlève le pneu de la jante et vire le préventif (J'en avais rajouté la veille), je mets la chambre et regonfle. Nous sommes vraiment en retard maintenant. Patrick met les gaz mais je n'ai pas assez d'entrainement pour le suivre. Le parcours fait des boucles. A leurs départ/arrivé, c'est un vrai sac de noeuds, ça arrive et repart de partout. On se croirait sur la A86. D'ailleurs on retrouve régulièrement des vététistes probablement sur le 34, ce qui est dangereux surtout étant donné la technicité de certains passages (mais qui a également son charme !!)
Heureusement, il y a régulièrement des panneaux nous informant sur quel parcours nous sommes.
Nous sommes dans le "traffic" à un "noeud". Je vois Patrick prendre sur la gauche. Je fais pareil. J'aperçois Jean-Pierre au loin derrière, qui fait de même. Je n'ai plus Patrick dans ma  ligne de mire. Dés que je peux, je m'arrête pour attendre JP. Il est tout content de me rejoindre, ne sachant plus trop qui était ou. Nos ennuis mécaniques étant finis, nous prenons enfin plaisir à rouler. Nous arrivons au 2eme ravitaillement au Retolut ou, enfin, JP peut tordre le cou au gateau de semoule. (J'avais pris sa part au précédent).
Il est quasi midi lorsque nous repartons. Nous avons fait 35 kms. Le passage dans le Puy Sauvage de la DS est vraiment sympa mais les jambes sont mises à contribution.
Autour des 45 kms, Jean-Pierre me laisse sur place dans une côté (eh oui le monde à l'envers) mais je suis obligé de baisser le rythme sous peine de ne pas pouvoir finir les 70 kms. Il m'attend gentiment après chaque difficulté. Je me demande ou se trouve la bifurcation des 70 kms. Depuis le démarrage le parcours est commun au 59.
Bizarre, j'ai l'impression d'être sur le chemin du retour le long du Fond du temple. Un concurrent nous dépasse à vitesse grand V. Jean-Pierre prend sa roue mais je ne peux suivre.
Effectivement nous sommes de retour sur Ballancourt et le compteur indique 59. Nous avons loupé une boucle mais j'ai mon compte pour aujourd'hui.
Nous retrouvons Michel, qui a fait également le 59 mais à loupé une bifurcation puis Bastien et Sébastien qui ont bien fait le 72. Je vais vérifié le tracé du parcours pour le comparer avec le mien. Nous avons bien loupé une boucle du côté de Videlles.
Un admirateur de Jean-Pierre, du moins de son blog, du club de Bouray vient nous saluer. Les performances du CR "cannular" l'avait également surpris.
Le sandwich et  la bière pression nous recompensent de nos efforts. Un temps idéal. Une super rando ponctuée par des problèmes techniques encore cette année et des noeuds difficile à défaire.
  

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Aout




Samedi 24 août 2013 :
   Forêts de Verrières  (91) 40 kms

Je ne suis pas dispo pour d'Huison le dimanche. Malgré quelques gouttes au départ, je prends tardivement le chemin de Verrières pour une petite sortie. Une petite averse me tombe dessus peu de temps après mon départ. J'hésite à faire demi tour mais le ciel est dégagé sur Verrière. Je continue. La route est sèche à Massy.
Je n'ai pas prévu un parcours spécifique, si ce n'est faire un peu de dénivelé dans les montagnes russes. Je prends tous les chemins que je croise avec plus ou moins de bonheur. Il y a travaux d'abattage en forêt et certains sont vraiment impraticables. Dommage le sol est bien dur. Je finis pas la super côte du coach.
Sur la piste cyclable, je mets le turbo en route pour rentrer sous quelques rayons de soleil
  

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Dimanche 18 août 2013 :
   Forêts de Saulx  (91) 40 kms

Mon coach me propose un petit tour dans sa forêt préférée.  C'est juste ce qu'il me faut. Malgré une belle gamelle lors de sa dernière sortie de vacances, il est d'attaque. Je le rejoins et j'ai l'agréable surprise de voir Patrick puis Eric que nous retrouvons à la gare de Balizy. Les randos organisées reprennent le WE suivant, il ne faut pas mollir. Ca risque d'être un peu dur étant donné les participants du jour.
Je suis tranquillement en queue de peloton et ne fait une apparition en tête que dans les difficultés. Ca discute pas mal. Eric étudie le dossier "29 pouces". Il commence à devenir imbattable sur le sujet. Ca ne m'étonnerait pas qu'il change de monture dans les prochains mois. Je ne suis pas trop le bon interlocuteur. Un VTT pour moi, du moment que ça roule et que ça monte !
Le coach a prévu un parcours XL aujourd'hui. C'est avec un large sourrire que l'on se remémore ce parcours (et ces gamelles) effectué sous la neige, un moment inoubliable.
On attaque directement la montée infernale en arrivant en forêt de Saulx. Au lieu de démarrer à droite puis de passer à gauche, je la monte entièrement sur la gauche. Bof je n'ai pas vu la différence.
Je suis un peu plus familiarisé avec ma monture. Néanmoins il m'arrive toujours de regarder sur quel pignon je suis.
Les quelques kilomètres effectués dans le Morbihan m'ont permis de me remettre un peu à niveau et les jambes tournent assez bien. Je ne peux pas en dire autant de la tête, mais ça devrait aller en s'améliorant au fil des mois à venir.
Sur le chemin du retour, on pique un sprint après le passage sous la N20. Le 36X11 montre ses limites. Un 44 m'aurait permis d'écraser la concurrence mais ce temps est révolu.
Nous sommes de retour chez Jean-Pierre après 40 kms. Il nous offre gentiment une bière. Une matinée bien sympathique.
  

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Juillet






Dimanche 21 juillet 2013 :
   Forêts de Verrières/Meudon  (91) 52 kms

Malgré un mieux, je n'ai pas prévu de reprendre tout de suite le "vrai" VTT. Le coach m'avait surpris récemment en train de rouler en direction de Verrières.  Il m'avait envoyé un mail le WE dernier "à tout hazard". N'étant pas là, je ne l'ai vu que le dimanche après midi. J'avais profité du matin pour aller rouler un peu sur les routes du sud-Essonne.
Rebelote, samedi dernier. Il propose une sortie de "Convalescent avec Patrick". De son côté OLIPIC donne RDV à la piscine. J'hésite à repondre positivement à OLIPIC connaissant les sorties de reprises de Jean-Pierre, jamais destinées aux grands malades. J'accepte finalement la sortie du coach. Donc 50kms au programme sur Verrières/Meudon. Je connais le coin, pratique en cas de défaillance.
Je suis ravie de reprendre les bonnes vielles habitudes et prépare mes affaires la veille. J'installe un 2ème porte bidon pour soulager le poids du camel. Il me pèse toujours sur les épaules au bout d'un moment.
JP passe me prendre à 7h30 ou nous rejoignons Patrick sur la parking de la gare d'Igny. Grosse chaleur de prévue comme toute la semaine.
Traditionnel départ par la côte infernale, puis direction le poney club par la Vallée de la Dame. J'arrive en haut bien essouflé. J'ai un peu de mal à récupérer.  Le manque de rythme se fait tout de suite sentir. Nous prenons le single jusqu'à la A86 puis la longeons jusqu'à petit Clamart.  Je suis super contracté. Je reste vigilant à bien amortir les secousses du terrain en restant souple sur les bras afin d'éviter que les chocs ne se répercutent dans les cervicales. J'essaie d'éviter également les branchages, en souplesse. Patrick et Jean-Pierre sont devant. Je suis régulièrement distancé malgré que Jean-Pierre roule tranquillement.
Nous passons côté Meudon. Le circuit fait une boucle dans le Bois de Clamart. On loupe une bifurcation lors du retour, difficile de regarder les "joggeuses" et le GPS en même temps (New York, New York !) . Nous faisons une pause ravitaillement  à l'Etang de Meudon puis direction Viroflay via Vélizy. Nous cherchons le passage sous la A86 pour rejoindre  Jouy en Josas mais impossible de le trouver. Nous nous résinions à emprunter prudemment la route.
Jusqu'à maintenant JP emmenait le groupe. Je décide de passer en tête malgré que ce soit sympa de se laisser guider. Je suis un peu mieux qu'au démarrage. Il était temps après 30kms. Dans une descente escarpée, je loupe une bifurcation sur la gauche dans le Bois de Montclin. On rattrape le coup.
Je savoure le passage en balcon avec vue sur la vallée de Bièvres. C'est vraiment un coin que j'apprécie. Je coupe trop tôt à droite et prends un single sympa mais encombrés d'arbre au lieu de suivre le GR.
Retour dans la forêt de verrières. Nous coupons la dernière boucle pour ne pas que Patrick soit en retard. Nous prenons tout de suite à droite le long de la ligne haut tension. Une bonne côte caillouteuse se présente. Je m'attends à une attaque de notre Finisher toujours au top de sa forme. (Il doit rouler au moins 5 fois plus que moi !) Mais non bon prince ! Les diffiultés me remettent dans le rythme contrairement à Patrick.
Ce sont maintenant l'enchainement des "montagnes russes". Je n'hésite pas à attaquer le coach dans ces gros "raidillons". De belles bagarres comme on aime. Chasse le naturel il revient au galop !
Petite hésitation sur la trajectoire. On prend trop sur la droite. A Vaupéreux, on longe un grillage mais à pied. La végétation a pris le pas.
Nous sortons de la forêt pour aller rejoindre les voitures. Il commence à faire super chaud. Une belle sortie comme je n'en avais pas fait depuis longtemps. Merci Jean-Pierre ! Un peu plus de 50 kms en 3h50. Toutefois, je ne me sens pas trop à aborder des terrains cassants pour le moment.
  

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Dimanche 08 juillet 2013 :
   Forêt de Verrières (91)

Le même temps est prévu pour aujourd'hui. Je me décide un peu tard pour faire une sortie. Je charge une trace du tour de la forêt de Verrières dans mon GPS. Je pars un peu avant 9h. Je n'ai fait même pas fait 2 kms, que j'entends une voix dernière qui me demande de respecter les limitations de vitesse. C'est Jean-Pierre qui m'a aperçu de loin à un croisement. Zut choppé par le coach !! On ne peut même plus rouler incognito. 
Il est accompagné d'un ami, Xavier (un autre...). Nous échangeons quelques mots sur mon état de santé. Enfin j'ai des bonnes nouvelles à lui annoncer. Il en profite pour me glisser un "si tu veux rouler cet été....". Mais pour le moment, je me contente de "petites sorties"pour me remettre dans le rythme. On verra ....suivant la forme.
Je repars vers Verrières tandis qu'ils prennent la direction de Saulx. Il fait déjà chaud. Je file à un bon rythme sur les pistes cyclables. Je rattrape le single le long de l'autoroute. Il est praticable malgré quelques passages encore boueux. Avec les lunettes, la luminosité est vraiment faible par moment en sous bois. je fais attention ou je mets les roues. Je file jusqu'à la Boursidière, puis à l'Abbaye aux Bois, je prends le chemin en montagnes russes le long de la N118. Une petit pensée pour un secteur que j'apprécie : le Bois du loup pendu se situe de l'autre côté de la Nationale, ce sera pour plus tard.
La trace bifurque vers la gauche pour remonter sur le plateau. Une longue côte que j'attaque avec prudence.
Je reconnais l'endroit on l'on attaque, toujours à froid, la méga côte de Jean-Pierre. Je descends donc pour la prendre. Le terrain est impeccable. J'arrive jusqu'en haut en moulinant à fond.
Il est temps de prendre le chemin du retour mais je prends trop à droite et je me retrouve sur la route en bas de la forêt. Je rentre direct sous une bonne chaleur maintenant.
  

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Samedi 07 juillet 2013 :
  Forêt de Verrières (91)

Après une petite sortie "test" en juin suite à une séance d'ostéo, plus de douleurs au niveau du dos mais c'est la base du coup qui pose problème. Nouveau RDV chez le docteur qui me prescrit un IRM. On approche des cervicales, donc danger. Je retente une sortie avant l'examen mais rien à faire, difficile de tourner la tête. En définitive, le vélo ne change pas la donne. C'est allongé que j'ai le plus mal.
A part quelques discopathies liés à l'âge, l'IRM ne mets rien en évidence. Nouveau passage chez le docteur/Ostéo pour une nouvelle séance. Il me tire sur la tête, plusieurs manipulations, gros cracs. "Ca y  est, j'ai fini !" je ressors du cabinet un peu assommé. Ce n'est rien. Le réveil du lendemain est infernal. J'ai l'impression d'être courbaturé de partout dans le dos. Heureusement nous sommes samedi. Le lendemain, je programme une sortie en forêt de Sénart histoire de profiter du beau temps. Mais pas facile.
Médicaments plus pommade quelques jours et le moment tant attendu arrive. Les douleurs les plus vives s'estompent. C'est un vrai soulagement mais il faut rester prudent.

Soleil et chaleur sont annoncés pour ce WE. Je décide d'en profiter pour aller rouler dans ma forêt de "convalescence" le samedi matin. Il faut remettre la machine "humaine" en route et le vélo. Je découvre que la roue avant est à plat et que le préventif s'est vidé dans le garage. Je démonte la valve, remet quelques gouttes de préventifs et un coup de compresseur. Je suis enfin prêt.
Autant comme sur le plat, je n'éprouve pas trop de difficulté, j'ai du mal à reprendre mon souffle dans les côtés infernales de Verrières. J'avais prévu du technique mais difficile tout de même de tirer sur les bras.

Après  quelques montées/descentes, je prends le chemin du retour. N'étant pas au bord de l'épuisement, à Massy, je bifurque vers Villebon par la route pour rentrer par la forêt du coach. Le chemin passe au pied de la côté infernale. La terre est encore inondée à cette endroit. Je profite de l'occasion pour tenter l'impossible. J'ai du mal à reconnaitre l'endroit avec ces arbres en travers. Je suis au pied de la difficulté mais impossible de me rappeler du bon passage. Ce sera à gauche. J'arrive quasi en haut, lorsque j'hésite à mettre pied à terre dans les derniers mètres. Je tourne le guidon vers la droite pour finalement arriver en haut. C'est dur et j'ai du mal à récupérer mon souffle. Pourtant je suis en 29" et 22X36, ça aide ! Eh dire que je l'ai déjà montée en 26" et 22X32. Je finis par rentrer tranquillement par les bords de l'Yvette. Assez d'efforts aujourd'hui.
  
 

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Juin



Juin 2013 :
   Un des gros objectif de la saison, la fameuse Granit arrive à grand pas. Malheureusement, suite à ma chute fin avril, je ne suis pas en assez bonne condition physique pour remonter sur un VTT et ne peut participer à cette édition. J'en profite pour faire un break et je mets entre parenthèse, mon activité VTT quelques temps.
  

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Mai




Dimanche 19 mai 2013 :
   Orsay (91) 45kms   

Après être passé chez l'ostéo la semaine dernière, je dois encore patienter pour reprendre le VTT. L'équipe prévoit une grosse sortie en vue de la Granit.......qui s'éloigne pour moi. Malgré une douleur récurrente au niveau des omoplates ainsi dans le bras, je décide d'aller rouler gentiment avec les Saint Michel. J'avais vu passer un mail de Serge dans la semaine. Seul risque, le temps; mais la météo aviation de Jean-Pierre confirme une éclaircie pour la matinée.
Départ 8h de la maison. Je ménage le pilote et je prends la route pour me rendre à la piscine. Nous sommes une petite dizaine dont Olivier Paul et Stéphane.
Nous nous laissons guider par Serge, (Il s'est payé de nouvelles roues). Le parcours nous emmène vers Orsay.
Nous partons par Epinay puis Ballainvilliers pour rejoindre la forêt de Saulx que nous longeons. Le groupe se coupe en deux. Un coup de téléphone "on se retrouve à Villejust". Le parcours est moins technique qu'avec les foux furieux mais correspond à mes attentes du jour. Nous remontons sur Villejust jusqu'au Dome. Au moment de traverser l'autoroute le pont à disparu ! Ils font des travaux. Nous sommes obligés de faire le tour par la ZAC de Courtaboeuf. On perd de nouveau du monde. Serge fait demi tour pendant que nous faisons une pause ravitaillement. Le tracé fait une boucle par la forêt Départementale du Bois de Gelles. Il y a quelques montées sympas dans ce petit bois. Nous passons par le bois Persan avant de redescendre sur Orsay. Nous rattrapons l'Yvette puis la Rivière Morte jusqu'à Longjumeau.
Je salue et quitte le groupe à Petit Vaux pour rentrer directement.
Petite sortie de 45kms pour faire tourner les jambres comme on dit. Un peu frais et seulement quelques gouttes au départ.

  

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Avril




Dimanche 21 avril 2013 :
   La Mazaryvette à La Ferté Alais( 91) 41 kms   

Inscription anticipée pour cette édition de la Mazaryvette.

Nous avons RDV aux inscriptions avec un fidèle lecteur du blog de Jean-Pierre, Sébastien, que nous ne connaissons pas. Nous retirons nos plaques de cadre mais personne. JP lui SMS, mais pas de réponse. Nous partons donc en compagnie de Bastien.
Après quelques kilomètres la première côte est toujours difficile à négocier, surtout à froid. J'arrive tout juste au sommet. Le terrain est sec, une grande première depuis longtemps. C'est la première fois que je roule sur du "dur" avec mon CANYON. Ilest vraiment vif et le rythme s'en ressent. En quelques coups de pédales nous arrivons au premier ravitaillement ou nous retrouvons Sébastien qui était à quelques minutes seulement devant nous. Nous faisons connaissance malgré qu'il me prenne pour Jean-Pierre -). Notre nouvelle recrue a un bon coup de pédale. Nous filons bon train. Je me fait plaisir et pousse de petites accélérations mais l'une d'elle me sera fatale. Je suis en pleine descente lorsque la pédale touche le sol à un moment ce qui me fait déchausser et perdre l'équilibre. Le vélo s'arrête net et je passe par dessus, retombant lourdement sur le dos et la tête. J'ai super mal à l'épaule gauche et ne sent plus mon bras. Il est complètement engourdi, jusqu'au bout des doigts. Ne pouvant me relever, je reste allongé quelques minutes. Sébastien et JP m'aide et ramasse, GPS, lunettes, éparpillés. Le chariot de selle ainsi que la tige n'ont pas supporté le choc et sont pliés. Jean-Pierre les remet en place comme il peut.
Heureusement il y a une route au bout du chemin. J'insiste pour rentrer seul à la voiture. J'ai vraiment mal au dos et ne peut plus utiliser ni bouger mon bras. Je prends la piste cyclable le long de la route qui me ramène à La Ferté via D'Huison Longueville.
J'arrive à la voiture. Impossible de trouver un position, debout, assise, allongée, dans laquelle je n'ai pas mal. J'attends le retour de JP avec impatience. Il arrive avec une partie des St Michel qui viennent aux nouvelles.
Jean-Pierre me redépose à la maison mais ce n'est pas tenable et direction les urgences ou j'ai passé l'après-midi. Rien de cassé. Le lendemain sera terrible avec un mal au cou infernal. Je n'en peux plus et je prends RDV avec mon médecin du sport le mercredi après-midi. Diagnostique : entorse des cervicales. Passage en urgence d'une radio des cervicales. Ouf il n'y a rien. J'en suis quitte pour une minerve et médicaments pendant plusieurs jours.
  

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Dimanche  14 avril 2013 :
  La Jean Racine à Saint Rémy (78) 100 kms  

La fameuse Jean Racine est au programme ce WE. Il a fallu que je rappelle Alltricks mardi pour avoir des nouvelles de ma commande. Même discours que la semaine précédente, "votre commande part aujourd'hui. Mais cette fois, c'était vrai ! elle est dispo jeudi mais je ne peux aller la récupérer que vendredi. J'aurais au moins les attaches rapides. Je ne veux pas me lancer dans le montage en tubuless de l'avant maintenant. Je croise les doigts pour dimanche. Donc carton rouge à Alltricks. Première commande et surement ....dernière.
Tout le monde était rivé sur la météo cette semaine. Malheureusement, il pleut quasi tous les jours. Seule consolation, une super journée d'été est prévu pour dimanche : soleil et chaleur.
J'ai quelques inquiétudes sur le terrain. Il y avait déjà de gros marécages sur la cernaysienne. Il va falloir gérer.
Jean-Pierre a proposé à tous de récupérer les plaques de cadre samedi. Impec.
Dimanche, il passe me prendre à 6h20 : heure prévue ! Heure tenue. -:)
Nous retrouvons Olivier, Marco, Eric et Christophe. Distribution des plaques avant de partir directement. 15 degrés au démarrage, la journée s'annonce belle.
L'AAOC s'éloigne déjà. Je reste en visuel d'Olivier et Jean-Pierre, la route est longue aujourd'hui. La montée dans le bois d'Aigrefoin nous met dans l'ambiance. Puis, les chemins empruntés sont archi boueux. Ce n'est pas une surprise. Ce qui en est une est que ce sera pareil jusqu'au...vaux de Cernay. Des incroyables bourbiers à répétition.
J'arrive en retard au premier ravitaillement à Bures. Après 18kms, nous sommes déjà couvert de boue. J'enlève le plus gros sur le vélo.Je le ferai d'ailleurs à chaque pause. Nous retrouvons Christian de Saint Michel. Nous roulerons ensemble jusqu'à la séparation avec le 70. Le terrain est tel que je pense déjà à couper. La moyenne s'en ressent et franchement on avance pas.
Nous passons sur le Viaduc des Fauvettes, coin vraiment sympa. Une portion infernale se présente. Des engins forestiers sont passés par là. Une espèce de terre jaune, pleine d'eau, collante, est très difficile à passer. Je roule au ralenti dans les traces de roue laissées par les engins. J'arrive à progresser mais roule dans un maximum de flaques. J'aperçois Jean-Pierre qui fait de même sur une autre trace. Mais en mieux. Il me dépasse. Je me ménage plus que jamais. Je stoppe, la roue avant est bloquée. La terre s'est accumulée au niveau de la fourche. Séance nettoyage.
A Gometz le Châtel, petite erreur de parcours et tout le monde se retrouve sur la D988 mais plus de rubalises en haut de la côte. Demi-tour. Effectivement, le parcours continuait dans une petite ruelle sur la droite.
Dans la forêt Communale de Gif, le chemin est détrempé. Je passe à droite, erreur, c'est pire, l'herbe regorge d'eau.
Nous traversons la forêt de Méridon puis Choisel. La montée vers la porte de la Ferté est difficile. Je roule avec les pneus d'origine qui ne valent tout même pas mes habituels Ignitor. Je suis obligé de m'arrêter à plusieurs reprises.
Nous arrivons, avec Christian, au 2ème ravitaillement. Il est déjà 11h40. Le compteur n'affiche que 55kms. Jean-pierre nous a précédé. Olivier arrive 10 mn plus tard, à cause de petit soucis mécanique.
Il est presque midi lorsque nous repartons. Nous saluons Christian qui bifurque vers le 70.
Nous nous dirigeons vers les Vaux normalement plus praticable d'après les organisateurs. Je roule en compagnie de Jean-Pierre, qui a enfin baissé le rythme. Nous décrochons Olivier que l'on ne retrouvera qu'à l'arrivée. Nous passons à côté du restaurant dans les Vaux ou il y a une concentration de motard mais pas le temps d'admirer les mécanique. Malgré de gros marécages par moment, le terrain est relativement correct. Je suis Jean-Pierre. Je trouve son pneu arrière dégonflé (il s'est déjà arrêter plusieurs fois), Je lui en fait part mais "ça attendra bien le prochain ravitaillement". Malheureusement son pneu en décide autrement, et il déjante sur une pierre. nous stoppons en pleine montée.JP essaie de regonfler mais en vain. Il met une chambre. J'en profite de décrotter une nouvelle fois le bonhomme et le vélo. Nous repartons difficilement. Après quelques kilomètres les jambes reviennent, heureusement, il en faut dans les Vaux (jeu de mots!!). Malgré tout, je monte les murs en poussant le vélo...;comme tout le monde.
J'arrive au 3ème ravitaillement et attend Jean-Pierre. Il arrive mais a des crampes. Il est 14h30 et il reste 30kms et 900 de D+ sur le 100,seulement 17kms sur le 80. Je fais le plein de mon camel qui est vide. Le prochain ravito est dans 15kms.
JP décide de prendre l'option 80, je continue sur le 100, malgré que, d'après l'organisation, le parcours va bientôt être fermé. Nos chemins se séparent quelques kilomètres plus loin. Il n'y a personne maintenant et je roule seul. Je suis vigilant au balisage. Il y a quelques kilomètres de plat à travers champs et villages (Mesnil Sevin, la Brosse, St Lambert). Un petit vent arrière souffle. C'est vraiment agréable. Les kilomètres défilent mais toujours pas de ravito, j'hésite à une bifurcation mais un concurrent passe à ce moment (et me laisse sur place !!!) , je le suis.
Je n'ai que 80kms au compteur lorsque j'arrive à Chevreuse, bizarre !
Il y a 2 possibilités : soit rejoindre le parking, soit la Madeleine. Une JR sans la Madeleine n'est pas une JR. Donc J'attaque la Madeleine. Nous sommes maintenant 2/3 gars. J'ai encore des ressources et je les laisse sur place dans l'ascension. Pas de doute le tracé repart vers Saint Rémy. J'ai forcément loupé une boucle, à moins que le circuit n'ait été fermé. Il est 16h30 lorsque j'arrive à l'arrivée avec 86 kms, 2600 de D+; un peu frusté tout de même. Après tout cela fait quand même 9h30 de selle, quasi 80% dans la boue (et je suis gentil) , physiquement ça marque !!
Je retrouve Olivier et JP en train de bronzer ! Je prends mon Hot dog tranquillement avant de rejoindre la voiture. Jean-Pierre fait une pause à la maison devant une bonne pression bien méritée. Maintenant grosse séance de nettoyage. Je passe le vélo au jet puis le pilote. Je n'ai pas eu le courage de finir l'entretien complet du vélo.
Une sacré édition cette année. C'était franchement incroyable cette humidité, quasi pas un endroit de sec, pire il a fallu régulièrement remonter des ruisseaux. Un beau parcours pris à l'envers cette année mais le terrain a un peu (beaucoup) gâché la fête.
  

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Dimanche  07 avril 2013 :
  La Cernaysienne à Cernay la Ville (78) 55 kms  

Préinscription obligatoire. Petit loupé ! Mon coach rattrappe le coup le samedi dernier et arrive à décrocher 5 billets. Il est super motivé pour cette rando. Il m'avouera dans la voiture qu'il ne se rappelle pas l'avoir déjà faite alors que nous y avons participé au moins 2 fois.
Il m'assure qu'il passera me chercher à l'heure, euh non nous ne sommes pas le 1er avril. Effectivement nous sommes le 7 et cela se confirme le lendemain. Nous sommes d'ailleurs obligé de repasser par chez lui car il a oublié ses lunettes. Nous sommes sur la route quand nous avons un coup de fil de Patrick : il a oublié son casque. Malheureusement nous sommes trop loin de la maison pour faire demi tour sous peine d'être sérieusement en retard.
Comme d'hab quasi impossible de se garer proche du départ. Je file vers les inscriptions quand JP fait demi tour : ses lunettes sont restées dans la voiture. Bastien et Patrick nous attendent. Je me précipite retirer ma plaque de cadre mais.......je suis déjà coché. aie ! Un usurpateur ? non, Bastien se dirige vers moi. Il les a toutes retirées. Ouf ! Seul Olivier manque à l'appel : Filtage du boitier de pédalier HS le WE dernier.
Nous découvrons le magnifigne CANYON carbone de Patrick à qui je rends au moins 2 kilos......au vélo bien sur. Il est 8H30 lorsque nous partons.
Je discute avec Patrick sur nos nouvelles montures. C'est ça première grosse sortie avec. Il a roulé le WE dernier avec Xavier ou plutôt porté le vélo avec Xavier. De mon côté, JP s'est chargé de me faire découvrir les possibilités de franchissement du CANYON.
Je roule toujours avec une chambre à l'avant. J'ai passé une commande de préventif chez Alltricks en milieu de semaine mais toujours rien malgré mon coup de fil vendredi. Si j'avais su je me serais déplacer, pratique la VPC !!. A suivre mais je sens déjà la mauvaise note.
Le parcours est quasi identique cette année, donc difficile. 55kms avec 1600 de D+ ne peut pas être une ballade tranquille.
Départ par le tour du Bois Boisseau. Après quelques kilomètres, premier mur de la journée. Tout le monde est à pieds mais je tente le tout pour tout. Et là, la magie du 29 fait son effet. C'est super raid mais il ne cabre pas. Sa stabilité surprenante quasi à l'arrêt me permet de progresser et de m'emmener au sommet. Je suis super ravi mais aussi super essouflé. Connaissant les difficultés de la région, je vais quand même tenter toutes les montées du jour. Il n'y a que 55 bornes après tout. Nous passons Maincourt pour une boucle. Patrick et Bastien sont bien en jambes contrairement à Jean-Pierre qui a du mal à monter en régime. Contrairement à nos attentes, il y a des passages incroyablement boueux. Les parties vraiement séches sont assez rares. Je reste avec lui avant que le relief n'en décide autrement.
On se retrouve au premier ravitaillement à Bel Air. Malgré une température fraiche au départ, tout le monde enlève une couche. Le soleil est au rendez-vous. Nous repartons pour finir cette boucle. Je m'applique donc à monter chaque côte. J'ai rapidement pris confiance en ma monture. Je passe même assez aisément (pour moi) certaines descentes que je qualifie de vertigineuses. Je me souviens être tombé dans l'une d'elle lors d'une édition d'une JR.
Nous passons Fougerolles. Le tracé nous laisse un peu de répit jusqu'au 2ème ravitaillement. Il y a beaucoup de choix. Le compteur indique 32 kms. Nous attendons Jean-Pierre qui n'arrive pas. Il était pourtant pas loin derrière moi. Nous nous refroidissons et après 20 mn Patrick préfère repartir. J'attends avec Bastien mais passé une 1/2 heure je prend mon portable. Il est à l'arrivée !! Il a loupé une bifurcation et est retombé sur le chemin "aller". Le temps de s'en apercevoir, il était trop tard..
Nous repartons tout de suite mais cette longue pause ne me sera pas bénéfique. J'ai mal aux jambes et il reste 25 kms dans les Vaux de Cernay. Je reste en selle dans chaque côte mais les relances deviennent de plus en plus difficiles. Je continue avec la même idée en tête : tout passer sur le vélo. Je le ferai jusqu'au bout mais mes forces s'amenuisent. Bastien m'attend régulièrement.
Nous retrouvons Patrick au détour d'une erreur de parcours dans le bois des Vindrins. Il faut dire que le balisage est super light. Bastien prend la roue de 2 gars pendant que je finis avec Patrick.
Nous n'avons pas le même kilométrage, un problème d'étalonnage de son...... GPS mais je lui ai promis de ne rien dire ici -:)
Malgré tout il n'y aura qu'eux qui nous doublerons. Encore de gros bourbiers par moment. Dire que nous revenons la semaine prochaine et que le météo à venir n'est pas favorable. Nous finissons par le Bois de la Vieille Bonde avant de rejoindre l'arrivée. Le compteur affiche 58 kms et 1600 de D+. J'ai mal aux jambes mais super content de cette grosse sortie et de mon.....CANYON. . Je pense que le terrain mou y est aussi pour quelque chose. A la longue ça use ! Il faudra que je gère mieux les 100 kms de la JR sous peine de ne pas les finir.
  

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Lundi 01 avril 2013 :  
  Saulx   26,5 kms

On avait pris RDV la veille pour le même tour que samedi. J'ai un peu mal au c.. suite aux heures effectuées la veille. La selle doit être quelque peu différente. J'avais laissé les pédales "normales" avec cale pied sur le CANYON ce qui m'a valu des moqueries depuis 2 jours. Juste avant de partir je me décide à récupérer celles du Lapierre. La pédale de gauche fait de la résistance et je suis obligé de démonter le pédalier pour réussir enfin à la dévisser. Du coup, je suis en retard chez Jean-Pierre et je le croise en route.
Direction Saulx. Petite variante par rapport au tracé de samedi amis toujours techniques, pas de répit ! Mieux vaut s'acclimater rapidement.
Dans une petite montée en laçets, JP accélère mais visiblement les efforts de la veille se font sentir. J'étais prêt à contre-attaquer. Mais le Jean-Pierre est revenchard. Nous rempruntons la même côte quelques minutes après. Mais aujourd'hui et malgré les kilomètres à Ponthierry les jambes tournent toutes seules. Je récidive à la manière de Cancellara dans le tour des Flandres. -:)
Nous passons près de la carrière. J'aborde certaines difficultés avec des développements différents de samedi......Je commence à me familiariser avec le 2X10.
Petit tour de décrassage 1H45 sous encore un beau soleil. Sacré WE VTT.
  

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Mars




Dimanche 31 mars 2013 :
Ponthierry Remake de la Claude Varoquier 64 kms

Xavier propose un parcours technique sur Fontainebleau. Jean-Pierre un remake de la Claude Varoquier. Préférant "rouler", j'opte pour Ponthierry malgré que cette proposition ne fait pas l'unanimité, étonnant ! C'est vraiment une très belle rando avec un niveau de difficulté non négligeable. Pour ma part une rando pleines de souvenirs inoubliables, même ma cousine s'en souvient encore . Seul, Ludovic nous accompagnera en la prenant en route afin de diminuer un peu le kilométrage, il n'a pas rouler depuis un bon bout de temps. Le connaisant, il tient toujours une bonne condition physique mais une reprise ici.....
La température est toujours glaciale. C'est le saut dans le grand bain avec mon CANYON après la petite sortie de la veille. Le début roulant et à découvert me gèle littéralement. Par contre le soleil est enfin au rendez-vous. Nous récupérons comme prévu Ludovic dans Les Grands Avaux. Les premières difficultés nous réchauffent vite.
Nous empruntons l'Acqueduc de la Vanne. Ils font des travaux. Les empruntes de roue laissées par les engins ne sont franchement pas agréable à passer. Le terrain a bien séché. Nous bifurquons à gauche vers La Boularde avant de redescendre sur l'Hopital Clémenceau puis la fosse aux Cerfs. Lec côtes s'enchainent. Dans l'un d'elle, je lance à Jean-Pierre un : "Vas y attaque". Il le fait et me laisse sur place. Je n'y ai pas cru. Tant pis pour moi.
Nous passons près de Mondeville direction Videlles. Le parcours fait une petite boucle. Avant d'attaquer les choses sérieuses dans la Louvetière, nous faisons une pause. Connaissant le coin, le plus dur arrive maintenant, Ludovic, un peu à la peine, préfère nous laisser continuer et couper. C'est maintenant un enchainement de montées/descentes.
Après avoir pas mal cogité toute la semaine sur le développement du CANYON car le 36 me paraissait juste en pointe, je suis bien content d'avoir le 22. Je butte de temps en temps sur un obstacle sans trop y croire. En voyant Jean-Pierre pratiquer, l'assurance devrait venir assez rapidemment. Nous rattrapons de nouveau l'Acqueduc. J'ai déjà bien donné, j'en profite pour rouler un peu tranquille, surtout que se profile les dernières difficultés dans le Saut du postillon. Ca monte raide et j'apprécie mon CANYON. Il faut malgré tout appuyer sur les pédales. (moins difficile avec le 22X36). Concentré sur l'effort, je n'ai pas fait attention que Jean-Pierre a disparu. Je m'arrête (pour récupérer aussi) mais personne. Je décide de faire demi tour et je le retrouve 500 m plus loin. Il était en train de régler son GPS. Il l'avait perdu suite à une petite chutte sans gravité. On en profite pour faire la dernière pause.
Le tracé est plus roulant. Nous traversons le bois des Fontaines. J'ai du mal à trouver mon rythme sans Mon 44. Jean-Pierre a des ressources et me passe. Il prends facilement quelques dizaines de mètres d'avance. Je change de pignons régulièrement mais en vain. J'attends une défaillance en m'accrochant comme je peux. J'arrive à revenir légèrement et à stabiliser l'écart à quelques mètres. Dur dur ! L'arrivée à Pringy me sauve et me permet de récupérer pour finir dans de meilleures conditions.
Une grosse mais belle sortie de 64 kilomètres Je suis vraiment ravi de ma nouvelle monture. Et enfin le soleil est présent ce WE, dommage il manque au moins 10°.

 

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Samedi 30 mars 2013 :
Saulx 26,5 kms

Jean-Pierre a les 100 kms de la Granit en tête et veut profiter du WE pour rouler. Le WE dernier il m'avait fait part de ses intentions. Sa sortie d'1h30 prévue le samedi matin me convenait à merveille car elle me permettra de me familiariser avec mon CANYON.
Je suis donc impatient d'y être et guette la météo. Avec un peu de chance il fera beau et le short sera enfin de sortie. Perdu ! la température est proche de zéro....il fait vraiment froid quand je pars récupérer Jean-Pierre.
Pourtant il est 9h. Je me rends compte que je ne suis pas assez couvert. Les sous gants auraient été les bienvenus.
Arrivée en forêt de Saulx, on attaque par du lourd d'entrée, la montée impossible, qui sera possible pour JP mais pas encore pour moi aujourd'hui.
Comme prévu, je patauge un peu avec le 2X10 et me mélange....les manettes. Par contre la sensation en descente, point un peu négatif quand j'avais essayé le vélo de JP, est super bonne.
Jean-Pierre nous fait passer dans divers endroits qui me permettent des testés les capacités de ma monture. Le vélo est plus vif que je ne pensais. Je suis vraiment agréablement surpris par les roues qui répondent bien. Jean-Pierre, ayant déjà étudié le sujet, me propose de les améliorer en les passant en "Tubeless". Les jantes et les pneus actuels sont "Tubeless ready". Ayant suivi depuis plusieurs années ses montages, je suis en peu dubitatif. Mais la, pas problème me confirme t-il si tu as à 5mn passe par la maison en rentrant !
Je stoppe chez JP au retour. On commence par mettre du carburant dans les moteurs. JP sort le matériel. Et c'est parti. Le geste est sur et la technique précise. Ma roue arrière est démontée en moins de deux, le fond jante mis, la valve posée.....Du premier coup, les tringles claquent, c'est gagner me dit-il ! Effectivement, 10 minutes plus tard,la roue est remontée et la pression tient. Chapeau l'artiste. Je repars confiant (euh moyennement) mais rien à dire. Je n'aurais qu'à rajouter un coup de pompe dans la soirée. Le prochain challenge : faire moi-même la roue avant. 
  

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Dimanche 24 mars 2013 :
   Barbizon  55 kms  

Jean-Pierre, de retour, propose un 55 kms à Fontainebleau, Bastien un de 65. La JR approche, il ne faut pas faiblir. Je reste sur le 55 tout comme Patrick, Marco et Christophe.
Comme tout les samedis, je prépare mon Lapierre quand, lors du gonflage de la roue arrière, j'aperçois une déchirure sur le flanc. Je finis de le gonfler et me ravise. J'ai un vieux Ignitor usé au fond du garage. Il fera bien l'affaire pour demain car..... j'ai reçu la veille ma nouvelle monture, eh oui, comme tout arrive, un CANYON AL 6.9. Je n'ai pas eu de temps de faire les vérifications d'usage/réglages et ne suis pas équipé pour dépanner un 29 pouces 10 vitesses. Mon "Authentique" Lapierre, comme se moque certain, va prendre une retraite bien méritée après 8 ans de service et probablement autour des 20000 kilomètres. Il sera quand même de sorti de temps en temps.
Je finis de préparer mes affaires et...plus de barres. Mon coach en a en réserve et me dépannera gentiment.
Jean-pierre passe me prendre et découvre avec surprise mon acquisition, mais les premiers tours de roue sont seulement prévus le WE prochain.
Sur le chemin de Barbizon, nous avons un coup de fil de Patrick. Il ne se sent pas bien et décide de faire demi-tour. Nous retrouvons sur place Bastien. Nous sommes un peu en retard, La marco Team est déjà partie sur les chemins. Nous ferons le parcours tous les 2.
Départ par le désert d'Apremont. je n'ai toujours pas trouvé le bon passage, pourtant je suis Jean-Pierre qui ne met pas le pied à terre.
Je monte tranquillement dans le rocher de Cuvier. Je m'attends à un attaque mais non, nous montons tous les deux, tranquille.
Dans les Longues Vallées, je suis encore obligé de stopper. Le sol est humide et mon pneu arrière n'accroche pas beaucoup.
Après la Table du Grand maitre, nous loupons une bifurcation sur la gauche. Nous l'avons dépassés de quelques dizaines de mètres. Demi tour toute pour retrouver la trace. Je cale de nouveau dans la Butte aux vestiges. Je ne peux qu'admirer notre Finisher, aucune difficulté ne lui résiste aujourd'hui. Nous empruntons le chemin en devers, qui est une vrai savonnette, jusqu'à la voie ferrée. Je lâche un peu les chevaux sur cette portion. Nous faisons le tour de l'hippodrome. Une envie pressente se fait sentir. Petit arrêt obligatoire. Jean-Pierre en profite pour m'immortaliser avec mon Lapierre. Quelques kilomètres plus loin nous attaquons la spéciale Xavier, je rectifie, nous portons le vélo dans...Puis nous descendons vers le rond point de la N7 à Fontainebleau, un vrai régal ce single, il n'y a qu'à se laisser aller ! 
Nous remontons par la tête de l'âne et faisons le tour de l'endroit cloturé près du Carrefour de la Fosse à Râteau, passage infernal , quel m...  ! Je peste.  Retour sur la "plaque" par les Gorges de Franchard jusqu'au parking des Platrières d'Apremont ou je stoppe. Jean-Pierre a disparu. Il réapparait 5 mn plus tard victime d'un point de côté.
Nous longeons la route de Sully pour finir par le tracé de Pedalator. Je vois Jean-Pierre descendre toutes les marches sur le vélo et en fait autant, une première ! Nous finissons par un sprit final sur l'allée des Vaches à tombeau ouvert.....comme j'aime . Une grosse sortie de 55kms..
  

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Dimanche 17 mars 2013 :
   Barbizon  45 kms  

De retour du ski la semaine dernière, je n'avais pas été roulé. Jean-Pierre est sur le chemin du retour. J'attends patiemment de voir passer les e-mails et c'est OLIPIC qui tire le premier et propose une sortie à Barbizon. Patrick propose un peu plus tard la même chose. Donc RDV à 8h15 sur place. J'appréhende toujours la reprise du vélo après le ski. L'année dernière avait été pénible sur ce point.
Il ne pleut pas lorsque je charge le vélo dans la voiture. (Eh pas de chauffeur aujourd'hui). Mais c'est une belle averse qui s'abat lorsque je sors de la nationale 7. Aie. Olivier arrive à son tour. Je descend le saluer mais nous continuons à discuter dans sa voiture sous peine d'être trempé. Patrick se gare. Il y a également Marco, Christophe et un autre Patrick. Olivier songe déjà à prendre le chemin du retour tandis que Patrick se prépare à rouler. A 8h45 la pluie cesse enfin. Nous nous préparons mais l'équipe Marco renonce définitivement.
Cette sortie me permet de tester mon GPS-phone récemment acquis. Je bricole vite fait la veille un support de fixation.
Nous sommes donc 3 à partir et nous ne le regretterons pas. 1 mn plus tard, plus une goutte et même un timide rayon de soleil. Olivier m'avait envoyé un parcours la veille mais ce sera la "Special Patrick" que nous connaissons bien donc avec très peu de portage mais de belles côtes en perspective. Départ par le désert d'Apremont, la mare aux Sangliers puis la Grotte aux Cristaux avant de rejoindre l'Hippodrome. Patrick mène le trio à bonne allure depuis le départ. Il n'y a vraiment que lorsque le dénivelé augmente que je peux me distinguer. Heureusement il y en a quelques une au programme dont la fameuse "pavée" que personne ne me dispute aujourd'hui.
Nous passons à côté de la Platrière de la Touche aux Mulets. Patrick a une irrésistible envie d'y aller. Il n'est pas trop tard, c'est parti ! Séquence Jean-Pierre pour y accéder. Patrick a le sourire.
Nous le suivons et tant mieux. Ce n'est pas facile de rester sur la trace. Entre les rochers le sol est gorgé d'eau. Mieux vaut ne pas s'arrêter. il y a de sacrés bourbiers. Déjà sur le sec, je ne suis pas à l'aise mais là c'est encore plus difficile. Tant que le vélo roule tout va bien mais le simple arrêt est rendu périeux par les rochers super glissants.
Nous redescendons du Rocher de la Reine et prenons le chemin du retour par la Vallée de la Gorge aux Archers. J'ai un doute. Le temps de consulter le GPS, Olivier et Patrick ont disparu. Je suis scrupuleusement la trace comme à mon habitude mais elle n'a pas l'air de retourner vers le départ. Je m'arrête pour consulter de nouveau le GPS quand ils me rejoignent ! Nous finissons la boucle près du carrefour du Sapin rouge pour prendre enfin la bonne direction.
Une bonne sortie de 45 kms sans une goutte de pluie. Nous avons eu raison de rester aujourd'hui.
 

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Février





  Dimanche 17 février 2013 :
   Barbizon  52 kms  

Toujours une semaine pluvieuse sur la région, malgré que le soleil point son nez samedi, on opte pour Fontainebleau et non pour Cerny. Sage solution, sans surprise. Jean-Pierre propose un remake de la semaine dernière. Je n'étais pas dispo, OLIPC non plus. Nous serons donc que 3. La destination est la même pour le groupe de Xavier mais pas le parcours. Seul Bastien les accompagne, voulant travailler sa technique.
En passant me chercher, Jean-Pierre m'informe que sa roue avant tourne difficilement. On verra le problème sur place. Il a essayé de recentrer l'étrier mais en vain. Pas bon ça ! Ca ne se dérègle pas comme ça en règle générale.
Sur le parking, petite séance mécanique, verdict, le disque de frein est sacrément voilé. On essaie de le remettre correctement. Après plusieurs tentatives, le résultat est bien. Nous pouvons enfin partir.
Nous partons par Apremont jusuq'à la maison du Grand Veneur. En chemin, nous croisons l'équipe de Xavier. Nous continuons vers la Grottes aux Cristaux puis vers la Tour dénécourt. Petit arrêt technique, Jean-Pierre a son dérailleur avant qui se dessère. On le revisse. les 2 plateaux passent !
On pique pour passer par le sud de Fontainebleau au niveau du Mont Chauvet puis vers la Malmontagne avec une côte infernale et le Long Rocher. C'est rare que nous descendions si bas. Je m'entraine dans les parties qui sont à mon avantage. Olivier fait de même sur le plat. Le décor est "vosgiens" c'est magnifique.
C'est à Jean-Pierre d'accélérer lorsque nous rattrapons l'acqueduc de la Vanne. Il nous fait découvrir la piste noire du circuit de gendarmerie. Je cale quasi en haut d'un super raidillon et me rattrape de justesse pour ne pas tout redescendre.
Je suis en queue de peloton quand Jean-Pierre attaque la côte haut pavé, je passe facilement Olivier et revient tout doucement sur JP. J'ai mal aux jambes mais dans un ultime effort, je le passe dans les 10 derniers mètres. Ca c'est bon ! . Nous rentrons par Franchard. Je paie un peu mes efforts précédents. Je suis Olivier mais je vois Jean-Pierre s'éloigner petit à petit. Cette portion est roulante ce qui me permet de revenir sur le fuyard avant le Carrefour des Cépées.Nous attendons Olivier qui marque le coup. Je resterai avec lui quelques kilomètres pendant que Jean-Pierre repart de plus belle. Nous passons à pieds le fameux passage dans les platrières d'Apremont pour finir les derniers kilomètres ensemble. Après un départ brumeux, nous finissons sous un beau soleil, enfin !
 

 

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  Dimanche 03 février 2013 :
   L'Hivernale à Larchant (77) 45 kms  

Larchant : Je suis inscrit à l'issu de mon plein gré. Probablement la meilleure façon..... Rando attendue par tout le monde ou presque... Je ne me suis pas spécialement préparé. Je gérerai en conséquence car cette rando est physique.
Malgré la météo le samedi a été pluvieux et je suis un peu inquiet pour le terrain. Il a fait doux toute la semaine, juste une petite gelée annoncée dimanche matin.
Départ à l'aube, mon coach passe me chercher à 7h. Il fait tout juste jour lorsque nous arrivons à Larchant.
Nous sommes une dizaine à être présent. Patrick est déjà parti, nous saluons Bastien avant qu'il prenne le départ. Nous attendons un peu avant de partir. Tout le monde est là : Olivier P, Olivier V, Gio, Xavier, Stéphane, Jean-Pierre et moi.
Nous sommes tout de suite dans le vif du sujet. Je suis Olivier P. quelques kilomètres ce qui me met en confiance pour le reste de la rando. Le parcours est techique et j'en manque cruellement, c'est probablement pour cette raison que je ne l'apprécie pas spécialement. Malheureusement, il est obligé de s'arrêter pour un problème d'amortisseur. Jean-Pierre, avec Stéphane, remonte à ma hauteur pour le me dire. Xavier et ses copains se sont arrêtés. Je ralentie mais toujours personne. Nous continuons tous les 3 vers le fameux single des Gondonnières. Pour y arriver, ce n'est pas terrible. Et mes craintes sont fondées, impossible de passer ici avec la pluie de la veille. C'est aussi périlleux à pieds sur que le vélo. Restons positif ! Enfin le single tant attendu. Un vrai régal. Puis c'est la montée vers la fameuse Aie Aie Aie qui est la "curiosité" locale. Quelques concurrents s'élancent puis Jean-Pierre et moi. Nous descendons tout sur le vélo, une première ! En fait il y a très peu de chute cette année.
En bas le premier ravitaillement. Nous attendons olivier, Xavier, etc..Mais personne, nous sommes sur le départ (il ne fait pas chaud !) quand nous voyons arriver Xavier puis le reste de la troupe. Olivier a encore des problèmes avec son amortisseur. A priori la valve fuit. Resserrage, regonflage, la pression tient à moitié, c'est mieux que zéro. Giovanni répare aussi, problème de dérailleur avant. Il finit par l'enlever entièrement et restera sur le 22. Pas trop génant aujourd'hui.
Nous repartons. Ca fait une pause de presque 20 minutes et je suis un peu frigorifié, malgré les feux de bois allumés par l'organisation.
Les quelques kilomètres suivant sont roulant. Olivier en profite pour passer devant avant la zone du goulet. Super ! Je le suis sans appréhension. Je m'étais fait une frayeur l'année dernière à cet endroit. Il y a des enchainements de côtes. Le terrain est à mon avantage. Je m'éloigne tout doucement mais surement d'Olivier. J'arrive au gap majeur mais la trace emprunte une autre descente sablonneuse. N'ayant plus mon lièvre je la fais à côté du vélo. C'est le ravito 2. J'en profite pour régler la garde du frein arrière qui arrivait en butée. Olivier arrive puis Jean-Pierre qui nous raconte ses cabrioles. Du coup grosse pause d'un bon 1/4 d'heure. Il est temps que je reparte.
Cette dernière partie est difficile. Cela démarre par un sentier super glissant. Nous mettons plusieurs fois pied à terre.
Je continue sur le même rythme qui n'est pas très élevé, pourtant, je distance de nouveau Olivier et JP. Je négocie mieux les descentes maintenant. malgré que je roule tout seul. Je me fais un peu d'autosatifaction car je ne suis pas dans mon domaine de prédilection.
Toujours pas de temps morts, soit ça monte, soit ça descend. Le 32 commence à se faire sentir. Je reste prudent. La trace est style "bleu" à Fontainebleau. Je me rapproche de la fin de parcours mais jusqu'au bout, rien n'est facile. Je passe à côté du parking pour mieux remonter après. C'est enfin la descente finale. Je retrouve Bastien à l'arrivée. Olivier puis Jean-Pierre arrivent à leur tour, Xavier et Giovanni un peu plus tard. J'ai 45 kms et Il est 13h50.
Un beau parcours, difficile, technique, avec 1000 de D+. Les bacs à sable ne m'amusent toujours pas. Dommage que le terrain était gras. Un balisage sans faille que j'ai très apprécié.
Toujours le même point négatif, la prestation est facturée vraiment trop chère. Une fois de plus il a des randos aussi bien à moitié prix. L'aspect économique a encore été mis de côté cette année. A noter que le parcours était également strictement identique à l'année dernière, dommage !

 

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Janvier




  Dimanche 27 janvier 2013 :
   Nainville les Roches  29 kms

Depuis pas mal de temps, tout le monde a en-tête L'Hivernale qui se déroule le WE. Cette rando ne m'a jamais impressionnée. Il y a quelques passages très techniques, je dirai même casse gueule, qui ne m'amuse pas vraiment. Xavier avait prévu une rando de préparation vers Nainville. Le temps est pluvieux. Il y a une hésitation pour aller à Barbizon. Finalement tout le monde opte pour la proposition de Xavier. Comme tout le monde le sait, je préfère rouler sous la couette que sous la pluie. Mais bon je me laisse embarquer par Jean-Pierre.
Le sol du parking est encore gelé et il reste un peu de neige à Nainville. Comme prévu il pleut mais ce n'est pas le déluge. Nous retrouvons Bastien, Xavier, Giovanni, Rolland et un pote David, et Patrick. OLIPIC a préféré préparer l'Hivernale au vin chaud.
Le démarrage, à travers le forêt des Grands Avaux nous réchauffe. Avant le bois de la Valette, nous attaquons la première descente "chaude". (Le GPS de Jean-Pierre s'en rappelle encore). Pour moi ce sera à pieds comme quasi tout le groupe. La pluie rend le terrain glissant, je préfère passer la moindre difficulté en déchaussant au moins un côté.
Dans la Coudraye, Xavier prend sur la droite une montée impraticable. Je suis derrière Jean-Pierre qui préfère continuer puis tourner à la droite dés que possible. Mais c'est loupé; nous continuons mais il n'y a pas de chemin et nous nous retrouvons sur le fameux chemin bordé d'un grillage le long du Fond du temple. Je m'aperçois que Giovanni a également pris la même option. Nous sommes donc 3. J'ai la trace sur mon GPS (mon GARMIN, à l'agonie, a bien voulu charger la trace). Nous prenons la première à droite mais ça monte. Nous finissons à pieds. Nous sommes dans une zone avec de beaux trampins en bois mais en montée. En haut, petite pause avant de redescendre par l'autre versant mais qui nous ramène à notre point de bifurcation initial. Zut ! Nous continuons et prenons de nouveau la prochaine à droite. Nouvelle tentative. Ca monte encore et nous tombons sur...Rolland, David et Patrick qui eux descendent. Nous remontons tous pour reprendre la trace. Pas facile de s'y retrouver. Le parcours contient différentes boucles. Une chose est sure, nous sommes à l'opposé du départ. Nous faisons la boucle vers Ballancourt. Nous commencons à être sérieusement trempés et décidons de couper au plus court. Avec la pluie et la boue la lecture sur le GPS n'est pas aisée. Erreur de lecture, nous sommes toujours sur le tracé initial et non sur le chemin du retour.
Une chasse en cours nous oblige à quitter la trace, séquence Jean-Pierre, on coupe à travers bois, ronce et autres en pousssant le vélo comme on peut. J'aperçois le chemin mais la végétation est trop dense, encore quelques mètres dans la nature. Nous récupérons enfin le chemin mais toujours dans la mauvaise direction. Je passe le GPS en mode échelle 5 kms. Pas de doute !
Nous sommes pas si loin que ça mais comment récupérer une route ? Nous croisons une groupe de chasseur qui nous indique la direction de Chevanne. Nous roulons enfin dans le bon sens mais toujours sur des chemins boueux . Je commence enfin à me repérer, nous sommes pas loin de Mondeville. Le chemin est infernal et c'est une vrai rivière que nous sommes obligé de remonter. Je suis en tête du groupe à ce moment là et j'ai vraiment un doute sur la "praticabilité". Je zigzague, (ma hantise est d'avoir besoin de poser le pied dans 15 centimètres d'eau) et ça passe. Pas pour tout le monde, car au bout de ce chemin, j'apprends que David s'est étalé.Il tarde à revenir sur nous. Pendant ce temps, j'inspecte sur quelques dizaines de mètres le chemin. Ouf il est enfin goudronné et monte sur Mondeville. Nous sommes sauvés mais frigorifiés surtout des extrémités. On peut enfin rouler après plus de 3h de chemins boueux. Je suis pressé d'en finir. Je roule à bonne allure direction Champcueil en traversant le Plateau de Malvoisine puis Loutteville. 1/4 d'heure plus tard, nous sommes enfin de retour au parking. Mais pas de Xavier ni de Bastien. Malheureusement je n'ai pas d'affaires de rechange.
J'aime bien le coin et beaucoup Xavier mais aujourd'hui, vraiment, ce n'était pas une partie de plaisir.

 

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Dimanche 20 janvier 2013 :
   Saulx  25 kms

Week end de neige, les voitures restent au garage (du moins la sienne car coach=chauffeur hi hi) et mon coach propose une sortie en forêt Saulx, choix vraiment raisonnable car la neige tombe quand je me lève dimanche matin.
La veille, impossible de recharger mon GPS, ni de lui charger un parcours, comme la semaine précédente. Il finit par ne même plus s'allumer du tout. J'avais parcouru les sites Internet cette semaine pour remplacer mon défunt GARMIN EDGE et avait commmandé un Brighton en solde. Jean-Pierre, quelque peu intrigué par mon achat me demande si c'est pour moi car ce modèle n'a pas la fonction de guidage. Quoi ? un gps qui ne guide pas ! Ca ne m'est même pas venu à l'idée que ça pouvait exister ! Et si ! J'annulerai ma commande dans la semaine et ferai attention à la prochaine.
Il m'en propose gentiment un pour le lendemain.
En préparant mes affaires et assez "borné", je retente d'allumer mon Garmin et, miracle il a l'air de vouloir reprendre du service. La veille, il avait eu du mal à se synchroniser. De tout façon il restera au chaud à la maison la batterie étant déchargée.
Depart 8h10/20 précise, JP passe à la maison, on installe le GPS et partons retrouver Eric, Franck d'AAOC ainsi que Bastien et Xavier à la gare de Gravigny. Nous sommes accueillis par les premières boules de neige de la matinée.
La couche de neige a encore augmenté par rapport à hier. La progression n'est pas si évidente que ça. Bon ! on n'est venu pour s'amuser, pas pour rouler. Nous récupérons, près de la N20, Michel (M. Couette), OLIPIC et OLIPAUL de Saint Michel et Rolland, qui, a choisi de faire un break vis à vis du SLC, tout comme moi d'ailleurs.
On avance péniblement dans le forêt. Nous passons certaines zones à pieds. Pas facile de rechausser avec des cales pleines de neige. Nous sommes prêt de la montée impossible et rattrapons un chemin qui la contourne, difficilement praticable. On arrive enfin en haut pour prendre le single en descente. Xavier passe le premier. Chacun attend la chute de l'autre et si on arrive en bas sans encombre, c'est boules de neige ! C'est franchement la rigolade, on remonte une nouvelle fois pour le refaire. Il n'y a que Michel qui n'apprécie pas et préfaire aller rouler vers des chemins plus praticables.
Puis direction la carrière, descente vertigineuse pour y arriver. Chacun s'élance à son tour dans la carrière, normalement impraticable avec ses 15 centimètres de sable. Les trajectoires sont extraordinaires. Je ne suis pas dans mon exercice favori. D'autre, la referont. Moment inoubliable pour ressortir avec les vélos sur le dos.
Retour sur des singles avec un super descente, Xavier est le maitre incontesté. JP se lance et c'est la première chute. A mon tour. Trop en arrière, je la passe à moitié sur le vélo et l'autre en glissade à côté, ouf ! Il faut y aller franchement plus facile qu'à faire. La palme revient à Roland qui ne parvient pas à redresser et disparait dans la végétation puis OLIPIC préfère enlacer un arbre en s'éjectant du vélo. La neige a bien amorti toutes les chutes sans bobos. On était tous mort de rire. On redescend de la forêt par le single habituel, je prends à droite, pendant que d'autres prennent à gauche. On se retrouve tous en bas.
Le groupe décide de prendre le chemin du retour pourtant Jean-Pierre en aurait bien repris en peu. Chacun se sépare à un moment ou un autre sur le chemin du retour.
26 petits kilomètres mais des moments inoubliables.

 

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 Samedi 19 janvier 2013 :
   Arpajon  40 kms

Neige annoncée, neige arrivée. C'est un véritable tapis blanc d'une petite dizaine de centimètres que je découvre samedi matin. Je déblaie la neige devant le garage mais comment résister davantage ?
Je décide d'aller faire un petit tour. Tel quel, je prends le Trek direction le parc de Morsang par la promenade de l'Orge. Il y a juste assez de neige pour s'éclater. Je décide de pousser ver Epinay mais je ne me suis pas équipé en vététiste. Le décor est magnifique. Difficile de rebrousser chemin. Tant pis, je pousse jusqu'à la Hall d'Arpajon. Je suis loin d'être tout seul. Les joggeurs en profitent tout comme les enfants avec leur luge. je croise même en skieur de fond. Je ne m'attarde pas et prends le chemin du retour. Malgré tout, je n'ai pas super chaud dés que je m'arrête. J'ai les pieds glacés dans mes baskets. J'accélère un peu pour rentrer en prenant si possible des chemins différents. Une "petite sortie" de 40 kms en 2h20. Super !

 

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Dimanche 13 janvier 2013 :
  Barbizon  33 kms

J'ai profité de la semaine pour enlever mon Monarch RT3 et remettre, après modification mon vieux X-Fusion 02  RL. J'avais déjà changé une fois les joints mais la chambre "air" était rayée maintenant. L'avantage du 02 RL est qu'il a une position de blocage contrairement au Monarch RT3 (j'aurai du faire attention avant de l'acheter). Malgré une augmentation de la pression, je restais toujours "en suspens" avec le RT3 dés que je montais sur le vélo, confortable comme un canapé mais un peu moins adapté au VTT. J'avais d'ailleurs été obligé de relever la selle de quelques centimètres. La garde au sol s'en trouvait modifier et les manivelles touchaient plus régulièrement les obstacles tout comme le 44.
Je m'accharne à démonter entièrement mon 02 RL. Je dévisse tout doucement le piston mais de l'huile commence à suinter et me "mouchte" la moitié du garage. J'enlève enfin le piston et je place une cale de bois à l'intérieur puis remonte le tout. De nouveau sur le vélo, je baisse la selle et je fais un essai,  j'ai retrouvé une position correct et pour cause. Je suis en semi rigide maintenant. De toute façon, je roulais régulièrement avec l'amortisseur en position bloqué.
Lors du passage chez Jean-Pierre la veille, je lui fais part de mes modifications. Pas trop rassuré, il tient absolument à me passer un amortisseur identique au mien. Je lui dis que ce n'est pas la peine mais rien à faire, il est déjà en train de le démonter sur un ancien cadre. bon ! En attendant, je lui enlève un bout de vis d'une valve qui avait cassée dans l'amortisseur de son FS120.
De retour à la maison, je veux monter son amortisseur mais la taille est différente, c'est un 190 alors que le mien est un 168. Je roulerai avec mon 02RL "rigide". Tout en étant sur de mon coup, je mets le Monarch dans mon Camel au cas ou. (histoire de rassuré JP -:))
Première rando de l'année le Rallye de Versailles. Le temps n'est pas favorable et il n'y a que Fontainebleau qui peut nous sauver la mise.
Petit parcours proposé par mon coach. Il faut renter pour 12H30. A Barbizon, nous apercevons la Pedalator's Team.
OLIPIC, OLIPAUL, Bastien et Xavier avec quelques copains sont au rendez-vous. Il est seulement 8H45 lorsque nous partons. Dés les premiers kilomètres, un pote à Xavier a des problèmes de dérailleur. Nous ne pouvons patienter trop longtemps et continuons.
Le parcours du jour part en direction du rocher Cuvier Chatillon pour faire une boucle jusqu'aux Longues Vallées afin d'affronter la montée mythique (celle de "gauche"). Je suis Jean-Pierre qui passe sans problème avec son 29. Je m'applique et je réussi à grimper sans poser le pied. Je comprends la différence avec la veille à Verrières entre le 26 et le 29. (Il va falloir faire quelques choses pour rester dans sa roue). Retour vers le rocher puis la Grotte aux Cristaux. Le temps est vraiment humide ce qui rend l'adhérence précaire. Nous passons par la butte Saint Louis pour rejoindre le Rocher Cassepot. Nous descendons et contournons le Mont Ussy en direction des georges du Houx via la maison de Fleury. Nous empruntons l'un de mes singles favoris. Passage traditionnel par la difficulté de Jean-Pierre. Je suis obligé de m'y reprendre à 2 fois pour la passer. Tout est une question de développement, je ne me rappelais plus quel était le pigon à utiliser, c'est le 28. Retour au parking par Franchard. Cette portion est roulante mais je lève le pied, les kilomètres de la veille se font sentir. Je laisse Bastien, les 2 oliviers et Jean-Pierre partir. A une bifurcation, ce dernier m'attend gentiment. Nous retrouvons OLIPIC, seul, au parking des Georges d'Apremont. Nous empruntons tous les 3 le chemin découvert l'autre fois. Les quelques bosses me permettent de récupérer un peu. De retour au parking, il n'y a pas de Bastien, ni de d'Olivier. Mais nous sommes pressé, nous mettons les velos dans la voiture et les croiserons en partant. Pas de nouvelles de la bande à Xavier.  Petite sortie physique de 33 kms mais suffisante pour moi. Un bon We de VTT.



Samedi 12 janvier 2013 :
   Essai du Grand Canyon AL 29 8.9 de Jean-Pierre

Depuis quelques mois, il n'y a pas de sortie sans évoquer les 29 pouces. Après avoir fait quelques tours de roue avant une rando avec celui de Roland et Marco, je voulais faire un vrai test. Je demande donc à Jean-Pierre si je peux lui emprunter son Grand Canyon AL 29 8.9 un samedi. Il accepte gentiment, merci beaucoup ! Seul bémol éventuel, nous ne faisons pas la même taille, je roule en L et lui en M.
WE chargé, je passe chez JP récupéré son vélo vers 9h30. Je reçois les consignes et le nécessaire de réparation. Je n'ai besoin de remonter la selle que de quelques centimètres. Je n'ai pas l'impression d'être plié en deux.
Je pars finalement qu'à 11h de la maison lorsque quelques gouttes commencent à tomber. Zut ! mais rien ne m'empêchera de rouler aujourd'hui.
J'ai le programme en tête. Le parcours test se situe en forêt de Verrières dans des endroits choisis. Cela me permettra de tester les limites du Canyon.
Je ne ferais pas la comparaison avec mon Lapierre "authentique" (comme certain le surnomme) les différences sont trop importantes. (tout suspendu/semi-rigide, gamme de roue, chambre/ Tubeless,...)
Je rejoins Verrières par les pistes cyclables ce qui me permet de me familiariser avec le vélo.
Côté esthétique, tout me semble surdimensionné, les tubes, la douille de direction, les pneus. Malgré tout, le poids affiché est correct.
Le cintre est large, 70 cm. Je ne suis pas gêné, ayant une bonne longueur de bras. Par contre le pilotage risque d'être périlleux dans certains singles bordés d'arbres, l'arrêt sera quasi obligatoire. (j'avais déjà raccourci celui du Lapierre de 4cm). Je retrouve la même sensation particulière, celle d'avoir le nez à 5 cm de la "grosse" roue.( La largeur du pneu fait 6 cm tandis que mes ignitors n'en font que 5)
Après les premiers tours de roue, je trouve le CANYON réactif. Je retrouve avec joie la vivacité d'un semi-rigide. (voir le CR de la rando du 13.01.2013). J'ai l'impression de rouler "facile". Chaque tour de pédale passe dans la transmission. Les roues jouent également leur rôle. Jean-Pierre a remplacé celles d'origine par les petites dernières de chez NOTUBES, les ZTR Crest, ce qui procure, en plus, un gain de poids. On bénéficie tout de suite de l'avantage des roues d'un diamètre supérieure.
Le long des pistes d'Orly, je pousse des accélérations. Sans forcer, le compteur s'affole. C'est un vrai plaisir dans un domaine que j'apprécie. La pluie s'invite à ma sortie.
Le Canyon est équipé de 2 plateaux 22/36 et d'une cassette de 10V. Je suis un peu perdu dans les vitesses et il n'y a pas d'indicateur au niveau des shifters. J'ai tendance à chercher le 44 dents en ligne droite ou de descendre sur le 22 lors d'une difficulté. (Je préfère rouler en 44/16 qu'en 32/11). Ici le 22 n'est vraiment utilisé que dans les grosses difficultés. On passe son temps sur le 36. Quelque soit le plateau, on peut utiliser la cassette V10 dans sa totalité. C'est une gestion différente mais on s'y habitue.
J'arrive dans ma forêt de "convalescence". Je commence par prendre un large chemin forestier un peu caillouteux. La taille des roues permet un meilleur passage; par contre le confort est moindre que sur un tout suspendu, normal ! Je lance de petites accélérations dans les faux plats montant. Le vélo réagit au quart de tour. Je continue dans les grandes allées en prenant de temps à autre quelques singles. mais la pluie tombe toujours. Les singles me permettent de tester la maniabilité mais dés les premiers mètres, je ne trouve pas une grande différence, mise à part ce grand cintre. Pourtant il me semble que Jean-Pierre l'ait déjà raccourci. Je me suis déjà habitué à la position, assez proche de la roue avant, spécifique aux 29.
Je ne tarde pas à me diriger, vers mon domaine de prédilection, les côtes, deuxième avantage du 29. Pour monter, il faut descendre ou là je suis franchement mal à l'aise.
Sensation bizarre ! De nouveau ce positionnement par rapport à la roue avant. Je ne suis pas super rassuré mais les roues de 29 prennent tous leurs sens, je me surprends à descendre des marches ou passer sans encombre. Le vélo ne bouge pas et suit le relief du terrain. La fourche, que je trouvais un peu rigide, est bien réglée pour cet exercice.
Petite pause ravitaillement pour me remettre de ces moments d'émotions.
Je choisis une petit côte facile pour commencer en prenant le développement maximum. Je monte tranquillement. Je reste pourtant dans une position normale mais le vélo ne cabre pas du tout et n'en a pas envie. Royal ! Je refais cet exercice plusieurs fois avec des développements différents. L'assurance commence à venir. Le résultat est toujours excellent. Je change de côte et attaque un mur. Les premiers mètres passent mais malgré un position très en avant cette fois, j'arrive aux limites du canyon et de mes jambes. Je retente plusieurs fois mais rien à faire.
Je décide donc de passer aux choses sérieuses et de m'attaquer à la côte impossible, celle que l'on prend d'habitude dès notre arrivée en forêt à froid (pour les lecteurs fidèles). Le terrain est humide ce qui risque d'augmenter la difficulté. Je m'applique à prendre la meilleure trajectoire. Rien ne bute devant les roues ! j'arrive en haut rapidement. Je la redescend pour la refaire mais cette fois sans m'occuper des pierres ou racines. Le résultat est identique. Le vélo se joue des obstacles avec facilité.
Je profite du lieu pour prendre quelques singles boueux en montée. Mais le pneu arrière n'est pas fait pour, je patine régulièrement et je me retrouve à pieds plusieurs fois.
Je décide de finir par le single qui mène vers la piste de BMX. Le Canyon file sans problème. Les roues de 29 permettent d'avoir un trajectoire plus direct tout en passant sur les racines ou pierres. Je m'arrête en bas de la dernière côte, à côté du harras. N'ayant pas envie de monter à pieds, je fais demi tour pour revenir sur mes pas. Malgré la fatigue qui commence, les relances sont faciles. Je prends la première à droite dans une belle côte, pleine pente. Le terrain humide et le pneu en auront raison. je la finis à pieds. Je prends un dernier single pour rattraper le chemin du retour ayant testé ce que je voulais. Je mouline sur les premiers kilomètres, la légèreté du vélo est appréciable quand les jambes commencent à baisser de rythme. Cela permet de garder une bonne allure.
De retour à la maison, je passe le vélo au jet avant de l'essuyer. Petit coup de fil à Jean-Pierre et je lui rapporte sa monture.
Je ne pensais pas que la différence de taille de roue pouvait jouer à ce point. Il passe mieux partout, tout simplement. Le 29 apporte plus davantages que d'inconvénients (la maniabilité, et encore). Un apprentissage (ou habitude) est par contre nécessaire pour l'utiliser au maximum de ces possibilités (cintre large, plateaux, cassette 10V, position).

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Dimanche 06 janvier 2013 :
  Barbizon "La première de l'année"   43 kms

Temps pourri signifie Fontainebleau. Cette forêt est tellement agréable que personne n'y trouve d'inconvénients. Le parking était plein ce matin à 8h30. Nous sommes obligés de se garer dans l'allée des Vaches. Une marée verte est déjà là tout comme de nombreux vététistes. Le "clan de la piscine" est présent. C'est avec plaisir que nous retrouvons différentes têtes connues, OliPaul, Jacques, Rolland,Philippe B, Stéphane...et d'autres dont le prénom m'échappe... Certains sont inscrits sur la rando de Larchant et il faut refaire tourner les jambes au plus vite maintenant.
Je retrouve, tout sourire, mes 2 compagons de route Olipic et Bastien, avec qui je n'ai plus roulé depuis plusieurs semaines. Avec l'incontournable Jean-Pierre, le quattor 2012 est de nouveau reconstitué.
Difficile d'énumérer tous les participants aujourd'hui. Il y a 2 parcours un de 25 et un de 40. Nous sommes une dizaine à partir sur le second.
Lors de nos traditionnels échangent de mails, j'avais quelques appréhensions sur la difficulté du parcours mais Jean-Pierre me rassure samedi : "Je vous propose dimanche un parcours à Barbizon. Parcours ludique mais sans difficultés marquées histoire de reprendre l'année en douceur après les fêtes et pour nos convalescents." Ouf, je suis rassuré, faisant partie des convalescents !. (je vois déjà le sourrire de certains en lisant mon CR).
Départ traditionnel vers Apremont. Le peloton est constitué de 26 et de 29". La guerre est donc déclaré, avantage aux 29 dans les passages délicats. Le terrain humide met souvent tout le monde d'accord quelque soit sa monture.
Le ciel est encore encombré de nuages. Mes 2 sorties du WE dernier m'ont fait du bien. J'arrive à suivre le rythme sans problème. A moins que ce ne soit le Champagne ou le Saint Emilion de la veille (je sais Jean Pierre je sais !).
Nous empruntons le même tracé que la semaine dernière jusqu'au Carrefour de la Gorge aux Néfliers. Les différentes côtes nous ont réchauffées. Petite pause pour enlever une couche. JP n'arrive à déclipser et se couche à l'arrêt pendant que Jacque règle son dérailleur sur son 29". Petite moquerie au profit des 26. Pourtant, je pense de plus en plus sérieusment à y passer !
Le tracé nous emmène vers Fontainebleau. Nous sommes à l'inverse du dernier WE. Nous remontons vers l'hippodrome de la Solle. JP et Bastien sprintent pour passer en tête au sommet et me dépasse. Je reste tranquillement sur mon rythme. Je remettrais de d'ordre dans tout ça plus tard, non mais !
En direction de Dénécourt, je découvre le "XavLand" un enchainement de bosses bien sympathique. Nous attaquons une zone technique quand le concurrent devant moi prend une énorme branche dans son dérailleur. Heureusement, nous sommes à faible vitesse, mais le dérailleur a fait un tour. Il arrive à repartir et changera sa patte à Dénécourt. Pause mécanique pendant que d'autres s'initient avec plus ou moins de succès à descendre par un chemin; humidité, racines, cailloux sont présents. Ce sera à pieds pour moi. Nous arrivons au Magic Single. J'imprime un bon ryhme et la confiance revient petit à petit. Une petite erreur de trajectoire et je me retrouve dans le peloton mais difficile de doubler. Je colle à la roue de Rolland et passe dés l'ouverture. Mais il y en a encore devant. Stéphane est en tête pendant que Bastien et Jean-Pierre ont pris le large. On le taquine en lui demandant d'accélérer un peu, ça klaxonne !
Pour le plaisir, on monte (du moins on essaye) jusqu'à la Butte St Louis avant de redescendre pour prendre la direction de la table du Grand Maitre. Sympa le parcours pour convalescents, fallait pas sortir de l'hopital la veille ! Mon angine fin 2012 m'a probablement sauvé la vie.
Petite pause pour reformer le groupe qui commence à s'étirer. Nous prenons le chemin en devers puis passons par la grotte aux Cristaux. J'ai des soucis de transmission, la chaine sort régulièrement du petit plateau lorsque je descends les vitesses trop rapidement. De plus, je roule toujours avec mon vieux dérailleur, CRC tarde à me livrer.
La fin approche mais dans le chemin de Cuvillier la première partie du peloton emmené par Jean- Pierre prend vers la droite alors que la trace va vers la gauche avec un portage. Je décide de suivre la trace avec plusieurs gars. 1/4 d'heure après, nous sommes au carrefour l'Epine et prenons la route des Artistes pour rejoindre le parking. Pas de Jean-Pierre. Je lui SMS au cas ou. Le groupe KHS91 arrive 10 mn plus tard. 43kms et 3h de roulage. Beau parcours sous la grisaille, mais attention, pour "convalescents" en pleine possession de leurs moyens !

 

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Date de création : 26/12/2012 @ 09:57
Dernière modification : 02/01/2014 @ 11:51
Catégorie : - Activités 2013
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